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Et devant moi, le monde

Couverture du livre « Et devant moi, le monde » de Joyce Maynard aux éditions 10/18
  • Date de parution :
  • Editeur : 10/18
  • EAN : 9782264055422
  • Série : (-)
  • Support : Poche
Résumé:

En 1972, le New York Times Magazine publie l'article d'une étudiante, Joyce Maynard, sur sa génération. Succès. La jeune femme est repérée par J.D. Salinger, de trente-cinq ans son aîné. Séduite par l'auteur énigmatique de L'Attrape-coeur, elle s'enferme avec lui dans une relation aussi brève... Voir plus

En 1972, le New York Times Magazine publie l'article d'une étudiante, Joyce Maynard, sur sa génération. Succès. La jeune femme est repérée par J.D. Salinger, de trente-cinq ans son aîné. Séduite par l'auteur énigmatique de L'Attrape-coeur, elle s'enferme avec lui dans une relation aussi brève que destructrice. Vingt-cinq ans après, celle qui est devenue écrivain tente d'exorciser son histoire.

Récit d'une dévastation, Et devant moi, le monde est aussi l'itinéraire d'une femme dont la vie est un roman.
Olivia de Lamberterie, Elle Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Pascale Haas

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Avis (3)

  • L’autrice a mis 25 ans avant de pouvoir parler de la liaison qu’elle a eue avec J. D. Salinger dans les années 70. En avance sur le mouvement #MeToo, elle décide de raconter l’emprise dont elle a été victime alors qu’elle avait tout juste 18 ans.
    Dans cette autobiographie, elle évoque aussi ses...
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    L’autrice a mis 25 ans avant de pouvoir parler de la liaison qu’elle a eue avec J. D. Salinger dans les années 70. En avance sur le mouvement #MeToo, elle décide de raconter l’emprise dont elle a été victime alors qu’elle avait tout juste 18 ans.
    Dans cette autobiographie, elle évoque aussi ses troubles alimentaires, l’alcoolisme de son père et la forte personnalité de sa mère. Joyce Maynard et sa sœur, initiées par leur mère, ont très tôt pris l’habitude d’écrire, et participent souvent à des concours littéraires. Un article de Joyce, accompagné d’une photo, est publié par le NY Times, il est intitulé « Une fille de dix-huit ans se retourne sur sa vie ». L’article a du succès. J. D. Salinger envoie une lettre à la jeune fille pour la féliciter mais aussi pour la mettre en garde des dangers du monde de l’édition. L’auteur vit en reclus depuis le succès de L’attrape-coeurs. Impressionnée de recevoir ce courrier d’un auteur célèbre, même si elle ne l’avait jusqu’alors pas lu, Joyce Maynard lui répond et une correspondance régulière s’instaure entre eux. Ils se rencontrent et la jeune femme finit par s’installer chez l’écrivain qui a 35 ans de plus qu’elle. Elle se coupe peu à peu de tout, abandonne ses études, partage l’ascétisme du romancier. Mais leur relation manque d’équilibre et après quelques mois, Jerry Salinger finit par congédier purement et simplement la jeune femme qui en ressort totalement dévastée.« L’histoire se termine ainsi, brutalement. Un jour Jerry Salinger est le seul homme existant dans mon univers. Je m’en remets à lui pour me dire quoi écrire, quoi penser, quoi porter, quoi lire, quoi manger. Il me dit qui je suis, qui je devrais être. Et le jour suivant, il n’est plus là. » (p.294) Mon avis : une lecture intéressante. Je me suis rendu compte que je connaissais déjà des tas de détails de cette vie pour les avoir découverts dans les romans de l’autrice. Les héroïnes de J. Maynard, qu’elles se nomment Wendy, Eleanor ou Amelia, sont des femmes confrontées à des difficultés qui doivent se battre pour les surmonter. Et dans chacune, Joyce Maynard a mis un peu d’elle-même. Ce que je retiens : le courage de l’autrice qui se délivre ici d’un passé difficile et du sentiment de honte qu’elle a trop longtemps éprouvé. Elle reprend le pouvoir sur son histoire personnelle sans aigreur et avec beaucoup de lucidité.

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  • Une autobiographie de Joyce Maynard dans laquelle elle évoque sa relation éphémère mais toxique avec JD Salinger lorsqu'elle avait 18 ans.
    Je dois dire que cette lecture est intéressante mais relativement déprimante.
    Un père alcoolique, une mère abusive, une sœur aimée mais distante, une...
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    Une autobiographie de Joyce Maynard dans laquelle elle évoque sa relation éphémère mais toxique avec JD Salinger lorsqu'elle avait 18 ans.
    Je dois dire que cette lecture est intéressante mais relativement déprimante.
    Un père alcoolique, une mère abusive, une sœur aimée mais distante, une notoriété bien jeune et beaucoup de solitude.
    Et puis cette relation ; une emprise, des abus, de l'anorexie, dont l'écrivaine mettra des années à se remettre.
    Enfin, l'amour, 3 enfants, des noëls en famille, la volonté d'être une bonne mère, les problèmes d'argent et le divorce.
    Bref une vie avec ses joies, ses tristesses et beaucoup de non-dits.
    J'ai lu ce témoignage quelques mois après avoir lu "Où vivaient les gens heureux" que j'ai adoré. J'ai alors réalisé que ce roman regorge d'évènements vécus par la romancière. S'en est presque dérangeant.
    J'ai aimé ce récit mais certainement car j'ai lu précédemment des romans de l'écrivaine.
    Le style est clair, non voyeuriste presque distancié.
    Cet ouvrage a créé une énorme polémique outre-Atlantique car elle écorne l'image de JD Salinger ; un déni.
    Joyce Maynard avait peut être besoin de se libérer de ses démons et, si cela lui a permis d'écrire, "De si bons amis" et "Où vivaient les gens heureux", elle a bien fait.

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  • Encore un fois j’ai eu du mal à quitter l’écriture et l’histoire que nous livre Joyce Maynard. Quel talent de conteuse et sa vie se révèle riche en émotions, faits, déceptions et reconstruction. J’ai été impressionnée par son rapport à l’écriture vers laquelle sa mère l’a encouragée toute...
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    Encore un fois j’ai eu du mal à quitter l’écriture et l’histoire que nous livre Joyce Maynard. Quel talent de conteuse et sa vie se révèle riche en émotions, faits, déceptions et reconstruction. J’ai été impressionnée par son rapport à l’écriture vers laquelle sa mère l’a encouragée toute petite, l’écriture qui paraît comme une évidence. La facilité avec laquelle elle contacte les journaux dès 18 ans pour leur proposer des sujets m’a enthousiasmée. L’écriture est une discipline autour de laquelle elle organise sa vie et, bien sur, son gagne pain mais elle est aussi comme un point de repère vers lequel elle gravite toute sa vie.
    S’il s’agit d’une biographie, c’est aussi un roman passionnant grâce à la plume de l’auteur qui livre toutes ses émotions, son enfance, son rapport à la nourriture, le sexe, la maternité et fait graviter autour d’elle ses parents, sa soeur, ses amants, son mari, ses enfants.
    Elle se livre sur sa relation dévastatrice avec Salinger qui se révèle être un homme austère et sombre.
    Tout cela avec une très belle plume comme toujours. On ne voit jamais les pages défilées avec cette auteur, c’est magique.

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