Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Essais d'anatomo-pathologie de la critique littéraire

Couverture du livre « Essais d'anatomo-pathologie de la critique littéraire » de Jean Goldzink aux éditions Corti
  • Date de parution :
  • Editeur : Corti
  • EAN : 9782714310026
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

«Anatomo-pathologie de la critique littéraire» : l'expression semble dure, et même injuste. N'est-ce pas jeter la suspicion sur une profession honorable, reconnue et rétribuée par la République, qui lui confie nos enfants au lycée, des étudiants en Faculté ? Ne s'agit-il pas d'une «science... Voir plus

«Anatomo-pathologie de la critique littéraire» : l'expression semble dure, et même injuste. N'est-ce pas jeter la suspicion sur une profession honorable, reconnue et rétribuée par la République, qui lui confie nos enfants au lycée, des étudiants en Faculté ? Ne s'agit-il pas d'une «science humaine», dotée de laboratoires de recherche, d'équipes idoines, revues en attente de classement, colloques internationaux, séminaires, commissions expertes, jurys de thèse, grades, toges et gravité doctorale ? Ce court essai en six actes ne doute pas un seul instant de faits aussi patents. Il admet l'existence objective de toutes ces belles choses. Fruit de quelques décennies de pratique enseignante dans une École Normale Supérieure, quelques livres et articles, il se demande seulement, sous l'aile de Montaigne : Que savons-nous ? Que faisons-nous ? Pour engager un début de réponse, il choisit cinq textes ultra-célèbres d'auteurs ultra-fameux du XVIIIe siècle, spécialisation oblige. Plus un du XIXe. Et, en toute candeur, il se voit contraint d'avouer qu'au bout du compte, il faudrait sans doute mieux cultiver en commun notre jardin. On voit qu'il risque d'encourir un très redoutable reproche : substituer la polémique à la science sereine. Ne pas détester, ne pas rire, comprendre, disait Spinoza. Mais que faire si, croyant comprendre, l'envie vient de rire, comme les Lumières françaises en ont eu la fâcheuse manie ?

Donner votre avis