La question de l'Être s'adresse au C'EST de toutes les choses, c'est-à-dire au fait que toutes les choses existent, à la différence du CE QUE C'EST. L'Être se révèle au coeur d'une expérience dénommée l'expérience ontique, en référence à Martin Heidegger. Celle-ci fait surgir un double questionnement :
1) Qu'est-ce que l'Être ?
2) Pourquoi y a-t-il de l'Être plutôt que rien ?
Cet essai s'appuie sur l'analyse d'un texte du philosophe grec Parménide (vers 540-470 av. J.-C.) qui pose notamment que L'ÊTRE EST, et que LE NON-ÊTRE N'EST PAS ».
Dès lors, puisque le néant n'est pas, se pose le problème de la possibilité du discours sur le néant. Il est encore question des rapports entre l'Être et la Pensée, en rapport avec le deuxième principe parménidien qui affirme que « c'est le même que penser et être ». Tout ceci constitue la première partie de l'ouvrage.
La deuxième partie traite de la question du « POURQUOI ? Pourquoi y a-t-il de l'Être plutôt que rien ? Elle fut posée pour la première fois par Leibniz au XVIIe siècle.
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