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Entre l'art et le témoignage ; littérature arméniennes au XX siècle t.2 ; deuil de la philologie

Couverture du livre « Entre l'art et le témoignage ; littérature arméniennes au XX siècle t.2 ; deuil de la philologie » de Marc Nichanian aux éditions Metispresses
Résumé:

« La vie païenne me séduit chaque jour un peu plus. Si aujourd'hui c'était possible, je changerais de religion et j'embrasserais avec joie le paganisme poétique. » C'est ce qu'écrivait Daniel Varoujan (1884-1915) en 1908. Dans cette veine, le poète allait écrire une grande partie de son oeuvre... Voir plus

« La vie païenne me séduit chaque jour un peu plus. Si aujourd'hui c'était possible, je changerais de religion et j'embrasserais avec joie le paganisme poétique. » C'est ce qu'écrivait Daniel Varoujan (1884-1915) en 1908. Dans cette veine, le poète allait écrire une grande partie de son oeuvre au cours des sept années qui lui restaient à vivre. S'agit-il d'un projet religieux qui appelle à une conversion, ou d'un projet purement littéraireoe Quel est le contexte dans lequel il a pu prendre naissanceoe S'il s'agit d'un projet artistique, pourquoi l'art devrait-il se définir en référence à la religionoe Et quelle religion exactementoe Le présent ouvrage est une monographie sur Varoujan précédée d'une histoire de l'imagination nationale qui est aussi celle de la philologie nationale. Celle-ci fait écho à la double invention philologique du XIXe siècle: celle du natif et celle de la religion mythologique. Il fallait prendre en compte les étapes de la philologie orientaliste dans lesquelles s'est inscrite l'auto-invention de la nation ethnographique: la «néo-archéologie», l'«auto-ethnographie», le «principe esthétique». Le dernier épisode de cette histoire se passe en 1914 avec la revue Mehyan, à Constantinople, qui a regroupé avec Varoujan les grands noms à venir de la littérature arménienne en diaspora. Nous sommes à la veille de la Catastrophe. Cette génération s'en voulait la gardienne.

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