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ELOGE DE : la vulgarité

Couverture du livre « ELOGE DE : la vulgarité » de Claude Cabanes aux éditions Rocher
  • Date de parution :
  • Editeur : Rocher
  • EAN : 9782268071350
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

"Je suis un dandy et je vomis la vulgarité. J'appelle à un soulèvement de l'esprit pour la défense du style, de la droiture et de l'élégance." Éditorialiste à L'Humanité, chroniqueur à RTL, à i-télé et à Service littéraire, Claude Cabanes est l'auteur d'un roman remarqué : Le siècle dans la... Voir plus

"Je suis un dandy et je vomis la vulgarité. J'appelle à un soulèvement de l'esprit pour la défense du style, de la droiture et de l'élégance." Éditorialiste à L'Humanité, chroniqueur à RTL, à i-télé et à Service littéraire, Claude Cabanes est l'auteur d'un roman remarqué : Le siècle dans la peau, paru chez Maren Sell en 2005. «Descends, si t'es un homme !». Il n'est pas descendu. Mais l'apostrophe du Président de la République à un inconnu qui l'agressait verbalement au cours d'une sortie publique, ponctuait et officialisait en quelque sorte une autre descente : la dégringolade générale vers les cloaques de la vulgarité. Oh certes, ce type de mise en demeure sonore est plutôt banal dans la vie ordinaire. Il ne l'est pas, asséné par le Chef suprême de l'État : un langage et une posture grossières affectent la plus solennelle des fonctions. Piétinent sa dignité. Comme si une sentinelle, la dernière face à l'obscénité générale, désertait... Bien sur, nous n'allons pas jouer les chochottes coincées ni les puritains blêmes. Mais enfin, quand les troupes de la trivialité, de l'impudeur et du cynisme occupent nos écrans, défilent dans les salons les plus huppés, exhibent le spectacle de revenus indécents comme on promeut de la barbaque, corrompent les esprits, pourrissent la langue, notre langue - notre langue chérie - font étalage de l'intimité jusqu'à transformer le «moi» en porcherie, financent l'immondice sur papier glacé ou en «prime time», hissent sur le podium des héros du «people game», nous appelons à un front contre la vulgarité (ah, ce «nous», comme si j'entendais des voix...). L'AUTEUR : Claude Cabanes est né le 29 avril 1936 dans le Gers. Chef de la rubrique culture, puis rédacteur en chef adjoint de l'Humanité dimanche, il est devenu rédacteur en chef de l'Humanité pendant seize ans quand celle-ci était encore l'organe central du Parti communiste français. Le 11 décembre 1998, il est promu à la direction de la rédaction. En 2006, il devient éditorialiste de ce quotidien, ainsi que chroniqueur de l'émission «On refait le monde» sur RTL. Depuis sa création en 2007, il écrit régulièrement dans le journal Service littéraire et donne également des chroniques sur I

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Avis (1)

  • Qu'il n'est pas aisé de traiter de la vulgarité. On sait bien que la vulgarité court les rues, celles peuplées des autres. Pas les nôtres ! Claude Cabannes s'attelle donc à nous dire ce qui pour lui est la vulgarité ; et il commence fort, inévitable, mais néanmoins prévisible :

    ""Descends,...
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    Qu'il n'est pas aisé de traiter de la vulgarité. On sait bien que la vulgarité court les rues, celles peuplées des autres. Pas les nôtres ! Claude Cabannes s'attelle donc à nous dire ce qui pour lui est la vulgarité ; et il commence fort, inévitable, mais néanmoins prévisible :

    ""Descends, si t'es un homme !" Il n'est pas descendu. Mais l'apostrophe du président de la République à un inconnu qui l'agressait verbalement au cours d'une sortie publique ponctuait et officialisait en quelque sorte une autre descente : la dégringolade générale vers les cloaques de la vulgarité. Le "Casse-toi, pauvre con !", dans la même bouche et dans une circonstance identique, consacrait la mauvaise pente."(p.13/14) Le reproche n'est pas dans les mots, usuels et couramment utilisés par tout un chacun, mais dans la rencontre entre ceux-ci et la bouche de celui qui les prononce, le plus haut représentant de l'Etat.

    Et puis, Claude Cabannes explique son projet : "Je suis un dandy. Je vomis la vulgarité. C'est bien pour cela que mon bel éditeur, un peu pervers, m'a confié le soin de me pencher sur ce cloaque." (p.21) Il raconte son parcours, de "Maria, la grand-mère maternelle. [...] Repasseuse-amidonneuse. Insomniaque sévère" (p.25) à "Denise, la mère. [...] La petite "instit" des communales de village [qui] a toujours rêvé de la voie royale qui mène au temple de la pensée, sous ses espèces les plus hautes, l'École normale supérieure." (p.23), jusqu'à lui-même, "dandy stalinien" (p.22) ancien rédacteur en chef de l'Humanité dimanche et de l'Humanité.
    suite sur www.lyvres.over-blog.com

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