Église de France, qu'as-tu fait de la Caisse des cultes ? Soixante années de Sécurité sociale du clergé. Ce livre en retrace les grandes étapes sans langue de bois, de façon documentée, avec le souci de relire cette histoire en redonnant à l'assuré social la première place. Que d'occasions manquées ! ¤ 1948, alors que les rabbins et les pasteurs acceptent le Régime général, le culte catholique refuse superbement. ¤ 1971, un prêtre Michel Brion propose une solution de rattrapage, son projet est amputé de ses meilleures intuitions ¤ Après la mise en place de la loi du 2 janvier 1978, le culte catholique met tout en oeuvre pour profiter de la Caisse des cultes. En verrouillant d'abord le Conseil d'Administration par une surreprésentation du point de vue institutionnel, et en pratiquant ensuite l'étouffement du point de vue de l'assuré social en tant que tel. ¤ Les règles de l'assistance ont été préférées à celles de l'assurance. ¤ Pour le retraité des cultes, la pension CAVIMAC est la plus faible de tous les régimes. ¤ De nombreux cultuels n'ont été affiliés que très partiellement à leur caisse vieillesse : en particulier, la non affiliation des membres de communautés nouvelles est devenue une bombe à retardement. ¤ Les autres cultes ont suivis les « exemples » du culte catholique, et le livre en témoigne en citant les anomalies dans les cultes bouddhistes, orthodoxes, évangéliques ainsi que les choix par effets d'aubaine de ces cultes et des Témoins de Jéhovah. L'auteur de l'interpellation à l'Eglise catholique : « Qu'as-tu fait de la Caisse des cultes ? », apporte des éléments inédits pour l'histoire du droit des religions en France au regard de la loi de 1905 et des lois de généralisation de la Sécurité sociale à tous les Français. Il ose dépasser le concept de « victimes des sectes », pour aborder la question sous l'angle de « victimes des cultes ». Son travail est la fois historique, juridique et militant au service d'une laïcité républicaine respectueuse de la liberté de conscience et de religion.
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