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Écrire la guerre

Couverture du livre « Écrire la guerre » de Sylvain Venayre aux éditions Citadelles & Mazenod
Résumé:

Les périodes de paix sont les pages blanches de l'histoire : la formule du philosophe allemand Hegel est certes très contestable. Elle n'en renferme pas moins une vérité : depuis la plus haute Antiquité, l'activité guerrière de l'humanité a fourni la matière d'innombrables récits, depuis la... Voir plus

Les périodes de paix sont les pages blanches de l'histoire : la formule du philosophe allemand Hegel est certes très contestable. Elle n'en renferme pas moins une vérité : depuis la plus haute Antiquité, l'activité guerrière de l'humanité a fourni la matière d'innombrables récits, depuis la Bible et Homère jusqu'aux témoignages contemporains.
Sans doute n'a-t-on pas toujours parlé de la même chose. Les pratiques et les représentations de la guerre ont tellement changé au cours des siècles. Et cependant les écrivains ont bien prétendu parler de la guerre, comme si, par-delà l'infinie variété de circonstances, demeurait une essence du conflit, cette essence qui s'est incarnée dans un petit nombre de divinités dédiées, tels Arès ou Mars.
Bien sûr, cette histoire est aussi celle de la littérature. Épopées, récits, romans, récits, essais, traités, histoires, poèmes, pièces de théâtre, témoignages, reportages ont mis la guerre en scène, la décrivant, la codifiant, l'analysant, l'interprétant, la dépassant souvent, la conduisant ailleurs que sur les champs de bataille. L'encre des écrivains a tenté de restituer quelque chose du sang et des larmes que la guerre a fait couler, que ces auteurs aient fait l'expérience de la guerre ou qu'ils l'aient seulement imaginée. Les lire aujourd'hui, c'est retracer l'histoire, sur le temps long, d'une des sensibilités les plus intenses qui ait jamais agité les sociétés humaines.

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