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" ne réveillez pas le dragon qui dort.
" telle pourrait être l'injonction que les personnages de ce livre s'adressent à eux-mêmes. et que, bien sûr, ils refusent d'entendre. a cause de ce malentendu, chacun d'entre eux plonge dans son enfer personnel. rêves, obsessions, hallucinations, transe, possession, tous sont victimes d'une illusion analogue. jusqu'au moment oú le cauchemar devient réalité. dragons parle du peu de fiabilité du réel. après l'univers intimiste de sans moi, marie desplechin fait passer sur ce roman le souffle de l'imaginaire, avec une virtuosité et une force d'émotion rares.
Quel roman étrange et envoutant.
En Bretagne, sur l’île de Bréhat, une légende dit qu’un moine terrassa un dragon.
Pascale, depuis l’enfance a des visions et souffre de narcolepsie.
Georges, lui, fait chaque nuit toujours le même cauchemar qui le laisse dans une grande tristesse.
Ils s’épaulent l’un l’autre avec tendresse.
Ils se rendent quelques jours à Bréhat où leur originalité atteint son paroxisme.
Quelques temps plus tard, Pascale décide d’y retourner pour les vacances de la Toussaint et ils invitent deux couples d’amis à venir avec eux.
Dans un climat étrange, chacun plonge dans ses propres obsessions, dans ses rêves ou ses délires.
Une très belle écriture rend avec intensité la magie de la Bretagne légendaire, sauvage et mystérieuse.
Chez les personnages, réel et imaginaire s’entremêlent.
La nature et l’humain s’influencent ou se confondent, créant une ambiance ésotérique qui m’a complètement transportée.
J’ai eu l’impression de vivre un moment loin du monde rationnel, dans une magie ensorcelante.
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