L'homme se livre peu souvent, parle rarement de lui, de ce qui le passionne, de ce qui l'irrite, de ce qui le fâche, de ce qui le fait pleurer. Il évoque rarement sa femme, ses enfants, ses amis. Pourquoi n'est-il pas catholique alors que son père faisait la collecte dans les églises des villages ? Pourquoi a-t-il toujours refusé d'être franc-maçon ? Que pense-t-il de la mort ? Des femmes ? Sa carrière politique ressemble à l'ascension d'un col avec quelques chutes. Plutôt content de son parcours, Didier Reynders n'a guère envie de s'arrêter. Préfère-t-il un destin international, européen ? Espère-t-il toujours être Premier ministre belge ? Désire-t-il vraiment diriger le gouvernement bruxellois ? Quels sont ses vrais rapports avec Bart De Wever ? Préparent-ils « quelque chose » ensemble ? Une coalition de droite, sans les socialistes ? Pour transformer encore la Belgique ? Libéral jusqu'au bout des ongles, entend-il reprendre un jour en mains son parti ? Quels sont ses rapports précis avec « la famille Michel » ? C'est à toutes ces questions que Didier Reynders a accepté de répondre dans un livre d'entretiens. Il s'est livré « sans tabou » à deux journalistes : Francis Van de Woestyne, rédacteur en chef de La Libre Belgique, et Martin Buxant, journaliste politique et éditorialiste à L'écho.
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