Portée par quelques traducteurs émérites, notamment l'essentiel Eric Boury, la littérature islandaise commence à trouver un écho en France, grâce à la finesse de ses polars et à une langue toujours inspirée par de grandes sagas nordiques.
Quand on arrive au bout du chemin et qu'on n'a plus pour horizon que la disparition ou l'éternité, vers où se tourner ? Dans la solitude de sa maison, témoin de tant de moments uniques, le héros de ce texte se souvient de sa vie, son veuvage précoce, sa relation très particulière avec les femmes, les enfants, les amis, les voisins, son travail. Le silence n'est troublé que par le sifflement de la bouilloire, musique de fond pour accompagner l'adieu d'un vieil homme solitaire à sa vie.
Un homme enchaîné à un destin inéluctable et qui sait que seul l'amour (ou le désamour) est capable de passer la frontière qui sépare la vie de la mort.
L'auteur porte un regard provocant sur la vieillesse et sur la vie quotidienne, apparemment anodine, que chacun parcourt à sa façon.
Portée par quelques traducteurs émérites, notamment l'essentiel Eric Boury, la littérature islandaise commence à trouver un écho en France, grâce à la finesse de ses polars et à une langue toujours inspirée par de grandes sagas nordiques.
«Cette histoire est dédiée à la génération de l'éternelle jeunesse» : l'homme arrive au bout du chemin, l'issue est proche. L'homme est en effet très âgé, vit seul depuis longtemps, et revient avec un oeil acéré sur sa longue marche vers le deuil et la mort, deuil d'une vie, de la vie, de ses proches. L'analyse est lucide, franche, réaliste, sans concession mais l'oeil reste pétillant et le sourire du clown triste ; une distance voire une certaine autodérision introduisent une légèreté heureuse et salvatrice. Tout au long de cette analyse de la vie, de la vieillesse et la mort, la bouilloire chuinte, occupe l'esprit et marque l'attente. La vie se rétrécit et les souvenirs jaillissent de partout et nulle part. Un témoignage unique d'une certaine philosophie de vie, expérience aussi unique qu'universelle.
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