Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
La pratique du dessin en plein air est bien attestée en France, comme en Europe, au XVII e siècle et devient courante au XVIII e siècle.
Au XIX e siècle, jugée indispensable à la formation des jeunes artistes, elle ne cesse d'évoluer et prend une place capitale dans l'histoire du dessin. Les expressions « sur nature », « d'après nature », « sur le vif », « sur le motif »... ont cependant une significa tion très fluctuante, incertaine, désignant aussi bien le dessin d'observation ou d'étude scientifique que le croquis d'étude, l'exercice d'élève, le relevé d'architecte, le dessin militaire, le dessin de mémoire, les notes de voyage, ou le rendu à peine esquissé d'une impression fugitive. Le dessin sur nature se défi nit progressivement comme une oeuvre en soi, une oeuvre achevée ayant sa propre justifi cation, sa propre fi nalité. Charles Daubigny peut ainsi publier, en 1861, les eaux-fortes du « Voyage en bateau » à partir de ses croquis sur le vif, relatant ses excursions sur le Botin, bateau-atelier qui lui permettait de travailler sur le motif, tout en naviguant sur la Seine et l'Oise. L'espace de l'atelier et le plein-air ne sont pas toujours des mondes distincts, et les artistes se situent souvent dans un va-et-vient entre les deux, l'oeuvre de Corot étant au coeur de cette indétermination.
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