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Dernier week-end de janvier

Couverture du livre « Dernier week-end de janvier » de Bastien Vives aux éditions Casterman
  • Date de parution :
  • Editeur : Casterman
  • EAN : 9782203243200
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Denis Choupin, dessinateur reconnu de la série Opération Hitler, arrive à Angoulême pour le traditionnel Festival International de la Bande Dessinée. Entre séances de dédicaces, repas sur le pouce et vieux copains croisés en coup de vent, cette édition ne semble pas vraiment devoir sortir du lot... Voir plus

Denis Choupin, dessinateur reconnu de la série Opération Hitler, arrive à Angoulême pour le traditionnel Festival International de la Bande Dessinée. Entre séances de dédicaces, repas sur le pouce et vieux copains croisés en coup de vent, cette édition ne semble pas vraiment devoir sortir du lot jusqu'à ce qu'il fasse la connaissance de Vanessa, l'épouse d'un collectionneur de BD. Sur les quelques jours du festival, cette rencontre va bouleverser leurs deux vies, jusque-là sans histoire.

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Avis (4)

  • Chronique précédemment parue sur le blog www.sambabd.net


    Quand même ! Quel talent ce Bastien Vivès ! Je sais qu’il ne fait pas toujours l’unanimité chez tous les bédéphiles, et je peux même comprendre pourquoi, mais tout de même, quel talent ! Je ne sais pas vous, mais moi, dès qu’une de...
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    Chronique précédemment parue sur le blog www.sambabd.net


    Quand même ! Quel talent ce Bastien Vivès ! Je sais qu’il ne fait pas toujours l’unanimité chez tous les bédéphiles, et je peux même comprendre pourquoi, mais tout de même, quel talent ! Je ne sais pas vous, mais moi, dès qu’une de ses BDs me tombe entre les mains, je la dévore. La facilité qu’il semble avoir à dessiner me scotche à chaque fois. Et il en fait une nouvelle fois la preuve avec Dernier weekend de janvier.

    Accessoirement, cette BD en particulier est un peu un bonbon pour les amateurs de BD que nous sommes. En effet, l’action se déroule durant un festival de BD. Et pas n’importe lequel puisqu’il s’agit du plus grand : Le Festival International de BD d’Angoulême. Résultat, tous ceux d’entre nous qui ont eu la joie de se retrouver un jour à faire la queue pour une dédicace dans un festival de BD, quel qu’il soit, se retrouvent clairement en terrain familier. Et puis c’est vraiment sympa d’avoir une sorte d’accès privilégié à ce qui se passe en arrière plan de ces grands festivals : la logistique, les RDV importants avec éditeurs et autres galeristes, les repas entre auteurs, les fêtes, et même l’espèce que blague récurente sur la non présence de « son » scénariste pour cause de lumbago… Bref, il y a un petit côté « cocon » vraiment très sympa.

    Et puis le scénario en lui même est une fois de plus très « Vivesque » puisqu’il s’agit d’une rencontre que rien ne prédestinait vraiment et qui pourtant apparaît de plus en plus évidente au fil des pages. Et ça, Bastien Vivès est capable de nous le transmettre mieux que quiconque à travers ses innombrables cases muettes. Enfin, muettes de phylactères, oui, mais certainement pas d’expressions, bien au contraire. Les regards, les attitudes, la gestuelle, les cadrages… Tout concourt à exprimer ce que veut faire passer l’auteur… Et ce, comme je le disais plus haut, avec ce qui semble être une extrême facilité.

    Bref, vous l’aurez conmpris, j’ai beaucoup aimé cette BD et je vous la recommande grave !

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  • Le titre a au départ une dimension factuelle : le FIBD d’Angoulême se déroule le « Dernier week-end de janvier ». Si les noms des auteurs sont inventés, les habitués reconnaîtront en des lieux emblématiques : la gare , les murs peints, l’hôtel Mercure et même le Magic Mirror le lieu festif...
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    Le titre a au départ une dimension factuelle : le FIBD d’Angoulême se déroule le « Dernier week-end de janvier ». Si les noms des auteurs sont inventés, les habitués reconnaîtront en des lieux emblématiques : la gare , les murs peints, l’hôtel Mercure et même le Magic Mirror le lieu festif réservé aux auteurs. On accède donc aux coulisses d’Angoulême ; on voit les choses « dans les yeux » du protagoniste, Denis Choupin, un dessinateur.

    La satire succède rapidement au documentaire : si les chasseurs de dédicaces sont le plus égratignés, les auteurs n’en sont pas pour autant épargnés.

    Mais on peut également percevoir une dimension symbolique : janvier est le mois le plus froid, celui du « Blue Monday », et le mot week-end qui lui est associé crée alors un oxymore. Ce week-end devient une parenthèse enchantée. On trouve de nombreux échos entre cet album et « Une sœur » : des héros qui dessinent et reviennent chaque année dans le même lieu selon une routine bien rôdée volant soudain en éclat avec l’arrivée d’une (jeune) femme. On pourrait aussi rapprocher cet album de l’un des films fétiches de Vivès : le « Lost in translation » de Sophia Coppola. On y a la différence d’âge entre les deux protagonistes et le déracinement du quotidien. Denis Choupin est un héros aussi improbable que Bob Harris et Vanessa est délaissée par son mari comme Charlotte. Ils évoluent habituellement dans deux mondes différents, n’auraient jamais dû se croiser et arpentent qui les rues de Tokyo qui celles d’Angoulême dans une même recherche d’intimité en mêlant leurs deux solitudes…

    Petit à petit Vivès creuse son sillon et construit une vraie « œuvre ». A petites touches, en mettant l'accent sur la mise en scène et les cadrages, il suit au plus près ses personnages principaux et leurs états d'âme. Sa narration, son cadrage et son découpage utilisent les techniques du cinéma et les codes esthétiques et narratifs de la Nouvelle Vague s’expriment d’ailleurs ici. Vivès nous livre ici un album tout en nuances (de gris), retenue mêlée de sensualité et mélancolie … comme on l’aime.

    chronique complète sur le blog www.bulles2dupondt.fr

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  • Un roman graphique, en noir et blanc, de 180 pages très agréable à lire. Une belle pause lecture. Les dessins sont particulièrement réussis avec une qualité dans les nuances pour montrer le jour ou la nuit ou encore pour marquer les différences de couleur (sur les habits, les visages ou encore...
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    Un roman graphique, en noir et blanc, de 180 pages très agréable à lire. Une belle pause lecture. Les dessins sont particulièrement réussis avec une qualité dans les nuances pour montrer le jour ou la nuit ou encore pour marquer les différences de couleur (sur les habits, les visages ou encore les bâtiments).

    Ce roman graphique est découpé en 4 chapitres, de l'arrivée du personnage principal, Denis Choupin, au festival de BD d'Angoulême, un jeudi jusqu'à son départ le dimanche soir. Les images servent de narration, il n'y pas de bulles descriptives pour guider la lecture mais juste une page blanche avec le jour concerné noté afin de montrer la progression dans le week-end.

    Le contenu comporte de multiples pages sans aucune bulle de dialogue car le dessin a une place très importante dans cette narration. Pour le reste, les dialogues sont simples, naturels, un peu comme dans la vie de tous les jours. Le lecteur peut s'identifier parfaitement aux personnages.

    Une très belle découverte !

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  • Le noir-blanc-gris de Vivès et ses aplats sont au service de l'histoire de la rencontre de deux êtres ; et de leur passion à la fois fulgurante ... mais aussi finalement assez banale.
    Le contexte n'est finalement qu'une toile de fond : le festival d'Angoulême, un dessinateur, la bande de...
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    Le noir-blanc-gris de Vivès et ses aplats sont au service de l'histoire de la rencontre de deux êtres ; et de leur passion à la fois fulgurante ... mais aussi finalement assez banale.
    Le contexte n'est finalement qu'une toile de fond : le festival d'Angoulême, un dessinateur, la bande de copains et les contingences d'un professionnel de la BD, de sa vie familiale qui se rappelle avec les fiançailles de son fils, ...
    Et puis un petit message (?) : Vanessa dira (p 90) : " La BD est un art de petits garçons blessés, vous ne trouvez pas ?"
    On laissera apprécier les possibles messages de Vivès par qui voudra, pour se contenter d'apprécier une histoire simple.

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