Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas lu un Werber, il fut une époque où je les lisais dès leur parution. Donc me voilà lancé dans la lecture d'un roman dans lequel le chat est à l'honneur. J'ai été un peu déçue de cette "nouvelle" aventure, c'est intéressant car la plume de Werber est toujours un plaisir à lire, mais je ne sais pas, je m'attendais à quelque chose de plus percutant, c'est limite trop sage, trop dans un rite initiatique. Bon après, cela ne m'empêchera pas de lire la suite, mais pas dans l'immédiat.
Histoire : Bastet, une jeune chatte, essaye de communiquer avec son humaine, c'est sa motivation : elle veut absolument qu'elle et sa "servante" se comprennent. Elle pense y arriver mais ... Vous vous doutez bien que ce n'est pas aussi simple que cela. Puis "La" rencontre. Celle de Pythagore, le siamois de la voisine. Celui-ci n'est pas un chat ordinaire, il possède le 3ᵉ œil, ce qui lui permet de comprendre le monde des humains. À côté de cette histoire entre les deux chats, il y a la réalité du monde des humains. Terrorisme, manifestation, guerre, pandémie.
Finalement, les chats et les humains vont réussir à unir leur force pour combattre un ennemi commun : les rats.
J'aime bien l'histoire de base : le fait que le monde animal cherche à communiquer avec le monde humain, c'est un peu l'inverse du cycle des fourmis où ce sont les humains qui essayent de communiquer avec les fourmis. Le côté 3ᵉ œil de Pythagore fait un peu peur, je n'aime pas trop le côté expérimental sur les animaux mais bon, comme le souligne l'auteur à la fin du roman "Aucun animal n'a été maltraité ou blessé durant l'écriture du roman".
En parallèle de l'histoire dans laquelle Bastet suit l'enseignement de Pythagore (comme au temps de vrai Pythagore), on a le réel humain. Et quel réel… Attentat, manifestions dignes des gilets jaunes, guerre et pour finir, un petit retour de la peste qui élimine une bonne partie de l'humanité. Alors oui, le roman a été écrit en 2016, donc avant les gilets jaunes ou le covid, mais cela donne un certain réalisme, c'est impressionnant. Ce qui au départ est de la simple science-fiction, avec une lecture quelques années plus tard, cela devient réalité.
Pour moi, on reste trop sur le passage initiatique de Bastet, ce qui est intéressant d'un côté mais cela rend l'histoire un peu trop sage, cela manque de niaque comme dans ses autres romans. Mais encore une fois, ce n'est que mon ressenti, qui n'est pas le même que tout le monde, et puis cela reste du Werber, donc un Werber sans questionnement sur l'humanité, ce n'est plus du Werber !
Personnages : Deux personnages principaux : Bastet et Pythagore. Bastet va suivre l'enseignement de Pythagore, jeunesse vs sagesse. Bastet est trop "?" je ne sais pas trop comment la décrire sans être vulgaire mais elle m'a saoulé pendant plus la moitié du roman. Pythagore est trop spirituel, trop dans la sagesse, trop à vouloir faire l'humain. Et j'avoue, ça m'a saoulé aussi. Mais finalement, l'un dans l'autre, ça se complète et on arrive à passer outre.
Après, le tout est bien équilibré, mais bon, on est quand même en présence d'un auteur reconnu qui n'en est pas à sa première plume. On aime ou on n'aime pas.
Pour résumer, je dirais que c'est un roman d'ouverture sur l'humanité et sur la trilogie des chats. Donc oui, cela vaut le coup d'œil mais ce n'est pas le roman qui représente le plus Werber et ce n'est pas celui-là que je conseillerai à quelqu'un qui ne connaît pas cet auteur. Bref, je vais lire le 2ᵉ volet mais pas pour tout de suite ^^
J'ai été surprise par cette lecture, oui j'aime les chats, ils font partie de ma vie ! l'auteur nous embarque dans une histoire impensable, mais on ne lâche pas le livre puis on veut savoir ce qui va arriver, n'oublions pas que les humains sont parmi eux ! vraiment j'ai apprécié !
Pour l'amoureuse des chats que je suis, je me suis complètement retrouvée dans ce livre dont le narrateur est un chat. Nous avons là une prise de perspective peu banale et très intéressante. B. Werber a rendu le récit fascinant jusqu'au bout.
Après les fourmis, les chats.
Si si, c'est bien ce même auteur qui avait réalisé une formidable saga sur les fourmis. 3 tomes à suivre les aventures trépidantes de ces petits insectes que l'on écrase ou chasse habituellement sans vergogne. C'est un challenge que Bernard Werber avait relevé haut la main.
Alors quand il se met à parler chat, on se dit que cela va bien se passer.
Hélas, 7 fois hélas, comme le nombre de vies d'un chat, c'est en-dessous des fourmis.
Trop court, trop rapide. Certes, on se met vite dans la peau du chat, mais sans vraiment y croire. Le pont entre les chats et les hommes est difficilement crédible. Et pourtant j'aurais aimé me laisser embarquer, ronronner.
Un bon point toutefois pour l'histoire des relations chats/humains à travers les siècles. Je suis toujours épatée par l'érudition de B. Werber, qu'il nous livre de manière toujours agréable, comme un conte. A aucun moment on ne sombre dans le "j'étale ma science". Bernard Werber c'est plutôt "je partage ma connaissance ; je vous offre ce que je sais". Et ça, c'est plutôt rare.
Certes, la lecture est agréable, mais je suis restée à côté des chats. Je n'ai pas réussi à endosser leur fourrure, comme j'avais endossé les capacités sensorielle des fourmis.
Alors, faut-il le lire ? Oui si vous aimez les chats. Sinon, préférez de loin Les fourmis.
Ayant il y a peu découvert M. Bernard Werber, par mes lectures de « l’Empire des Anges » et de « Nous, les Dieux », j’avais plutôt accroché à son style et à sa façon de glisser sans cesse anecdotes, faits scientifiques et réflexions philosophiques. Les trames narratives de ces ouvrages s’y prêtaient bien, et c’est avec plaisir que je découvrais la part encyclopédique.
Dans « Demain les chats » ma déception a été grande, sans doute car la trame narrative m’a cette fois-ci moins parlé que dans mes précédentes lectures de l’auteur. Pourtant, la marque de fabrique est toujours présente, et les informations historiques ou connaissances sur les humains que le chat Pythagore délivre à sa compagne Bastet sont bien la preuve que M. Werber poursuit la recette de son succès.
Cela dit, le dosage est moins bon, ou les connaissances apportées trop naïves et ne prétend que peu à la réflexion, du moins c’est ainsi que je l’ai perçu. Souvent il y a des raccourcis trop définitifs, au point de devenir faux, comme les mille ans de perdus entre la chute de l’Empire romain et la Renaissance. C’est une négation de la réalité historique, le Moyen-Âge étant une invention de la Renaissance. Transmissions des savoirs antiques, développement des techniques agricoles, création de l’Université, apparitions des horloges mécaniques, essor de la bourgeoisie, il y aurait bien plus à dire que ce raccourci historiquement dépassé et fallacieux.
Et, comme je l’ai mentionné, cette histoire de félins, bien que je n’ai rien contre les chats, animaux que je respecte même infiniment, ne m’a pas emballé. L’idée de reléguer les humains au second plan n’est pas mauvaise en soi, mais le traitement en est ici déplorable tant il manque de crédibilité dans l’enchaînement des évènements. Le chat connecté à Internet pourrait nous apprendre comment les humains s’organisent, où s’est enfui le président, quels sont les réactions des autres pays, quel est plus précisément l’origine du conflit, est-ce que les scientifiques ont un espoir d’éradiquer la peste qui sévit, etc. Mais, malheureusement rien de tout cela, on ne croisera que des enfants survivants, la maîtresse de Bastet et une ancienne historienne devenue sourde, muette et chamane. Un peu court pour rendre l’histoire des chats qui veulent apprendre et devenir l’avenir de la Terre crédible.
Toutefois, j’ai apprécié la vision d’une humanité sur le déclin, qui s’effondre frappée par un fléau. Lu en temps de confinement et durant la crise sanitaire du Covid-19, ces thématiques sont entrées en résonance avec l’actualité, et le traitement de M. Werber, bien que trop souvent naïf, ou du moins pas assez développé, et toutefois à ce niveau source de réflexions et d’inspiration. Cela atténue quelque peu ma déception, mais ne sauve pas complètement le livre. Dommage.
Moins percutant que "les fourmis"mais moins cucul que "le papillon des étoiles" . Après "Petit pays" de Gael Faye ,sa légèreté était de mise et agréable à lire.
Angoissant
Plongez dans l'histoire de Bastet, un chat domestique qui souhaitent communiquer avec les humains. Suivez son apprentissage de l'histoire au fil des pages, ses aventures et mésaventures face aux actent de cruauté qui font face... Une autre façon de voir les choses qui nous entourent actuellement, une autre vision.
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