Le musée des Beaux-Arts d'Orléans organise du 14 septembre 2018 au 13 janvier 2019 une exposition originale consacrée à la collection de Guy et Héléna Motais de Narbonne.
Le projet est piloté par Viviane Mesqui, conservatrice en charge des collections anciennes du musée, en collaboration avec Pierre Rosenberg et de nombreux historiens de l'art spécialistes des écoles française et italienne des XVIIe et XVIIIe siècles. Un catalogue accompagne cette exposition et offrira de belles découvertes.
L'objectif de cette exposition est de plonger dans l'esprit de cette collection et dans la démarche de ses propriétaires, en restituant le cheminement qui conduit à une attribution ou à une acquisition, ainsi que de souligner le rôle des collectionneurs dans l'histoire des musées français. Le musée des Beaux-Arts d'Orléans n'existerait pas sans la générosité des amateurs, orléanais le plus souvent, générosité particulièrement forte à partir des années 1820 à l'initiative du comte de Bizemont, directeur du musée.
L'exposition mettra en valeur la démarche à l'origine des acquisitions des Motais de Narbonne, évoquant ainsi leurs « coups de coeur » et les raisons qui ont entrainé les achats de certaines oeuvres. Les motifs insolites occupent ainsi une place particulière dans le coeur de Guy et Héléna Motais de Narbonne, stimulant leur regard et générant parfois l'acte d'achat. De même, leur vif intérêt pour les musées, qui ont joué un rôle déterminant dans la formation de leur regard et de leur goût, sera souligné.
La collection, riche de près de 80 tableaux de maîtres français et italiens des XVIIe et XVIIIe siècles, sera présentée dans sa totalité et mise en regard de collections publiques et privées avec lesquelles leurs liens sont étroits. Des rapprochements historiques, stylistiques, ou des questionnements autour d'attributions permettront des associations stimulantes pour l'oeil.
La collection du musée des Beaux-Arts d'Orléans trouve ainsi une résonnance particulière dans celle des Motais de Narbonne avec laquelle elle partage un fonds exceptionnel pour les XVIIe et XVIIIe siècles, où se retrouvent des maîtres comme Lubin Baugin, Antonio de Bellis ou encore Joseph-Marie Vien..
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