Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
1847 est l'année en France d'un vaste débat sur l'anesthésie et la souffrance du patient lié à la découverte, par le monde anglo-saxon, des vertus de l'éther, qui entraîne prises de positions et concertations dans les académies scientifiques parisiennes.
C'est dans ce contexte que Saint-Bonnet rédige De la douleur. Ce qui frappe d'emblée, dans sa méditation c'est la double nature, instrumentale et énigmatique, de la douleur : elle est un mystère disponible, un outil étrange, offert à l'homme qui en ignore l'essence profonde, les effets réels. La créature a la douleur à sa disposition comme un autre ange gardien, une force d'appoint. Moins un châtiment qu'un recours potentiel. À bien des égards, la douleur selon Saint-Bonnet se veut le remède à l'anesthésie morale et spirituelle, à la suffisance affichée d'un homme « mou et superbe » ; elle serait un tonique astringent pour l'âme assoupie par l'action des multiples « éthers » idéologiques.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
Découvrez les auteurs, autrices et libraires qui accompagneront le président du jury Jean-Christophe Rufin !
Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
Sénèque écrit une ultime lettre, alors qu'il a été condamné à mort par celui dont il fut le précepteur, conseiller, et ami : l'empereur Néron