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Dawa

Couverture du livre « Dawa » de Julien Suaudeau aux éditions Points
  • Date de parution :
  • Editeur : Points
  • EAN : 9782757846438
  • Série : (-)
  • Support : Poche
Résumé:

À deux semaines des élections municipales, un groupe terroriste diffuse une vidéo promettant de mettre Paris à feu et à sang. Son nom ? Dawa al-Islamiya. Tandis que la panique s'empare de l'opinion publique, Pascal Paoli, le patron du renseignement intérieur, met tout en oeuvre pour identifier... Voir plus

À deux semaines des élections municipales, un groupe terroriste diffuse une vidéo promettant de mettre Paris à feu et à sang. Son nom ? Dawa al-Islamiya. Tandis que la panique s'empare de l'opinion publique, Pascal Paoli, le patron du renseignement intérieur, met tout en oeuvre pour identifier les membres du réseau. Mais entre les émeutes déclenchées à chaque intervention policière dans les cités et les manoeuvres de technocrates débordants d'ambitions, sa tâche n'est pas aisée. D'autant moins quand la CIA décide de s'en mêler. En clair, c'est le dawa (le bordel) !

Né en 1975, Julien Suaudeau, réalisateur de documentaires, boxeur amateur et démolisseur à ses heures, vit sur la côte est des Etats-Unis. Dawa est son premier roman.

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Avis (3)

  • 5eme livre de la mediatheque finis - Finis a temps - J'ai proposer a Cathy13 ma chère complice, de le lire ensemble, car ce genre de livre, c'est son dada.

    Les premières pages sont criante d'émotion, c'est un petit garçon en Algérie, qui vois ses parents se faire assassiner par AL MANSOUR, a...
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    5eme livre de la mediatheque finis - Finis a temps - J'ai proposer a Cathy13 ma chère complice, de le lire ensemble, car ce genre de livre, c'est son dada.

    Les premières pages sont criante d'émotion, c'est un petit garçon en Algérie, qui vois ses parents se faire assassiner par AL MANSOUR, a partir ce moment, il vivras que pour le tuer, seras t-il assez fort pour aller au bout de cette croisade ?

    Ce petit garçon s'appelle PAOLI et rentre dans la sécurité intérieure, quand on as vécu un tel drame, on as soif de justice de protéger pour que personne vive ce qu'il as vécu, c'est pour cela qui va diriger la DGSI.

    En face de lui, Alexandre MARION, directeur du Ministère de l’intérieur, prof a la fac, mais Marion et Paoli ne s'accorde pas ne s'entendent pas, Marion représente la politique, des gens qui se montrent, qui parlent beaucoup, qui sont la pour convaincre, quand la DGSI lls sont dans l'ombre, ils nous protègent, et enquête toujours en sous marin

    Mais malheureusement une menace arrive sur le pays, et seront obliger de s'entendre pour la sécurité de tous.

    Et puis ya Momo et Sybille fou amoureux fou d'amour et qui as tout vécu, mais s'en sort, il devient boxeur, et veut s'en sortir pour sa belle, il est aussi très fidèle surtout en amitié, son ami de toujours dérive, et il va être la, et est capable de tout perdre pour lui.

    Ce livre est un énorme coup de cœur, j'adore comment l'auteur ecrit fait de longues phrases, mais rentre très profondément dans chaque personnalité de chaque personnage, ça parle de politique, de toutes les magouilles qui peut avoir, c'est un livre sur aussi la guerre d’Algérie, et ses conséquences, mais toute l'histoire se passe dans ma région tout prés de chez moi, a aulnaie a Villepinte, ces lieux citées je les connais, et ce Momo, un prénom qui signifie beaucoup pour moi, et j'adore ce personnage, ce jeune homme qui se bat pour réussir pour sa belle, et malgré tout est la pour son ami et va aller très loin, c'est simple dans ce livre, j'ai tout aimer, le tournant terrorisme et un suspens fou dans ce récit on es accrocher tout les 20 pages, il y a un bouleversement, il m'as retournée comme une crêpe, mais l'auteur as aussi mis en avant des valeurs, l'amitié et l'amour, mais aussi la perfidie des politiciens.

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  • C'est avec un plaisir non feint que je m'apprête à publier ma quatre-vingt-neuvième chronique en souhaitant qu'elle soit assez constructive, objective et intéressante pour vous aider dans vos futurs choix littéraires.
    Mon ressenti porte, cette fois-ci, sur « Dawa », premier roman de Julien...
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    C'est avec un plaisir non feint que je m'apprête à publier ma quatre-vingt-neuvième chronique en souhaitant qu'elle soit assez constructive, objective et intéressante pour vous aider dans vos futurs choix littéraires.
    Mon ressenti porte, cette fois-ci, sur « Dawa », premier roman de Julien Suaudeau paru en 2014 chez Robert Laffont.
    Pourquoi avoir choisi celui-là plutôt qu'un autre, me diriez-vous ? Tout simplement, parce que le synopsis était intéressant, attirant et que comme le dit une célèbre expression « Quand on n'aime, on ne compte pas », je ne pouvais me dérober à la proposition de lecture commune faite par ma fidèle comparse nathalou93 de Babelio.
    Un bouquin de cet auteur. Une première pour moi, tout comme ma camarade. Nous poursuivons donc notre exploration d'écrivains inconnus avec d'autant plus de joie et d'espoir de se régaler que ce texte utilise les codes du genre policier.
    Le livre définitivement rangé, j'avoue que cette lecture a été simultanément passionnante et instructive, férocement ancrée dans la réalité et atrocement prophétique.
    Magnifique ouvrage qui ne demande qu'à être dévoré !
    A la veille des élections municipales de 2014, en pleine campagne électorale, dans une France en proie aux manigances politiques, qui s'égare sur des questions identitaires et de diversité, en plein marasme économique, nous faisons la connaissance de deux hommes autant éloignés par leur éducation, culture, parcours de vie que proches par la fatalité primitive qui les lie et le sentiment de vengeance qui les obsède.
    Nous avons d'abord Assan Bakiri, professeur agrégé d'arabe, modèle d'intégration et de réussite, qui piégé par ses racines familiales et rongé par un vécu douloureux est habité par la haine de son pays d'adoption. A la tête d'un groupuscule terroriste baptisé Dawa al-Islamiya, il diffuse une vidéo promettant de détruire Paris par l'explosion simultanée de cinq bombes dans la ville.
    Face à lui, se trouve Daniel Paoli, grand patron de la DGSI – Direction Générale de la Sécurité Intérieure – qui, avec l'ensemble de l'antiterrorisme, est à pied d'oeuvre pour identifier les membres du réseau ainsi que les cibles visées. Ce haut responsable, aux méthodes quelquefois peu conventionnelles, ne cesse de pourchasser depuis un demi-siècle le meurtrier de ses parents qu'il a vu se faire massacrer dans les Aurès, berceau de l'insurrection indépendantiste Algérienne. Seuls ces deux individus connaissent le trait d'union entre passé et présent. Quel est-il ? Si le mauvais sang ne veut pas sécher, comment une nation peut-elle vivre en paix ?
    Autour d'eux, du sommet de l'état aux pavés de la banlieue parisienne, gravite une multitude de personnages disparates qui ne manquera pas d'être renversée par la violence aveugle issue de leur idée fixe.
    La Dawa, au sens religieux du terme, est une invitation aux non-musulmans à écouter le message de l'islam. Dans la langue française, c'est un synonyme de bazar, désordre, capharnaüm, chaos.
    Sachant cela, vous aurez certainement compris que l'objectif avoué de ces attentats est bel et bien de mettre le foutoir, de provoquer le grand chaos sur le territoire national.
    A partir de cette trame, nous accompagnons les différents protagoniques (force de l'ordre, politiques, terroristes, citoyens des cités…) tout au long de l'intrigue. Nous assistons à la préparation de ces actes barbares, nous suivons l'enquête visant à déjouer le complot, et surtout nous sommes au coeur des deux revanches personnelles. Les « fous de Dieu » réussissent-ils ou sont-ils mis en échec par les autorités compétentes ? La vendetta du directeur a-t-elle lieu ? Avons-nous affaire à un vieux contentieux, à une résurgence des dernières blessures, des dernières braises de la guerre d'Algérie ou à l'avènement d'un djihadisme mondial ?
    Les réponses à ces interrogations sont à portée de mains ou plutôt de lecture… A vous de jouer !
    Ce récit est axé sur trois thématiques principales : La vengeance, la place de l'islam sur le sol français et le chaos.
    Pour J.S. les vengeances de Bakiri et Paoli sont maladives. Ils sont tellement possédés par ce mal, ce besoin de « faire payer » l'autre, qu'ils en sont devenus des menteurs, des manipulateurs.
    L'islam fondamentaliste est vu, par les terroristes, comme le moyen de discorde pour mettre les rues à feu et à sang, pour provoquer, à plus ou moins longues échéances, une guerre civile. Cette radicalisation est également le motif utilisé par le Ministre de L'Intérieur pour asseoir son pouvoir sécuritaire et par là même, s'ouvrir les portes de Matignon. Cette islamisation des jeunes prend sa source, selon l'écrivain, dans l'effondrement de l'économie, du chômage, de la pauvreté, du désoeuvrement des banlieues, du désintérêt étatique et non dans le virus de l'immigration.
    Le tohu-bohu, la pagaille, le désordre se trouve, quant à lui, dans la corruption des élites, des décideurs publics, dans la mainmise de puissances pétromonarchiques sur des entreprises nationales, des financements électoraux, des capitaux privés.
    L'auteur nous offre un roman mi polar mi sociopolitique. Il dépeint toute notre société avec ses défauts, ses difficultés économiques, religieuses, sociétales, son attentisme, sa diversité, sa diplomatie, ses coups bas politiques… Il dresse un portrait factuel, sans concessions de la France. Une juste représentation synonyme, pour moi, de frissons.
    Style maîtrisé avec des descriptions assez détaillées, des dialogues efficaces. Les chapitres courts se lisent aisément malgré quelques longueurs et des passages complexes mais non rébarbatifs, non rédhibitoires à la compréhension.
    Plume haletante, claire, prenante, acerbe et bienveillante en même temps.
    Les protagonistes sont profonds, tout en épaisseur. La psychologie de chacun ressort parfaitement. Nous nous immisçons dans leurs « têtes ». Au fil des pages, nous avons la sensation de les avoir toujours côtoyés. Nous vivons, nous subissons, nous nous inquiétons avec eux.
    Daniel Paoli est un être expérimenté, dur dans la vie comme dans le métier. Il est sans concession. Cette particularité lui sert auprès de son équipe mais le désavantage face à ses détracteurs. C'est un monsieur en souffrance depuis sa tendre enfance qui ne sera apaisé que par l'accomplissement de sa mission. Sous une carapace, se cache un être fragile qui vit avec une part d'ombre.
    Franck, sous ses aspects de « gros dur », m'a touchée par sa sensiblerie, l'amour immodéré qu'il porte à son ex-femme. J'ai apprécié son sens du devoir, son abnégation au travail et son envie d'aider son prochain.
    Assan est un individu complexe. Sans son passé familial pesant, il n'éprouverait certainement aucun ressentiment contre sa terre d'adoption, terre où son cheminement est exemplaire. Oui, mais voilà…
    Frustré par des années de non-dit, anéanti par un vieil amour retrouvé, puis perdu à nouveau, il ne trouvera la sérénité que dans la mort et la propagation de l'horreur. C'est un être ambivalent : à la fois haineux et tendre, confiant et ombrageux, prévenant et indifférent. Je ne sais pas trop quoi penser de lui. Je l'ai détesté tout en le plaignant.
    Momo et soul, enfants de la cité, m'ont émue. Leur histoire est marquée par une amitié qui les unit plus étroitement que jamais. J'ai été sensible au fait que le premier nommé abandonne (momentanément ?) le rêve de sa vie pour aller remettre son pote sur le droit chemin. Preuve d'une bonne intelligence et d'un immense attachement.
    Soul, malgré un parcours brillant, ne croit pas en l'avenir. D'après lui, tout est écrit d'avance. Né au mauvais endroit sans atout majeur en main, il ne peut réussir. Ce jeune homme, fragile émotionnellement, influençable à souhait, aurait mérité mieux.
    Ces deux copains ont essayé de sortir de leur vie de misère pourtant…
    Alexandre Marion, le haut-fonctionnaire, apparaît comme ambitieux, avide. Il est suffisant, mesquin. Néanmoins, il est, à mon humble avis, l'archétype de la majorité des gens exerçant dans la haute administration.
    J'ai admiré l'honnêteté et le charisme d'Hélène Faure qui préfère abandonner une carrière politique, pourtant prometteuse, plutôt que de se fourvoyer dans la corruption. Cette femme intransigeante, qui cache un lourd secret, a des principes que rien ne semble altérer.
    En bref, nous sommes en présence d'un opus sombre, inquiétant, palpitant, indubitablement travaillé qui met en exergue les maux de notre beau pays ainsi que les responsables de cet état de fait. Tout le monde en prend pour son grade, si j'ose dire, que ce soit les politiques, les forces de sécurité, les dealers ou autres délinquants, les arrivistes, sans oublier les victimes de cette déliquescence.
    A acquérir ? Sans l'ombre d'un doute, oui. Il vous accrochera et vous fascinera rapidement au point de ne plus pouvoir le lâcher. Ce livre redoutable par son efficacité est à lire nécessairement.
    Je m’attellerai, dans un futur proche, à la lecture de ses deux autres publications que sont « le Français » et « Ni le feu ni la foudre » car ce romancier est incontestablement bourré de talent. Comme le dit si bien, @lireencore93420 d'Instagram, cet écrit est une « tuerie » dans tous les sens du terme.

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  • Polar socio-politique, dense, poisseux, remarquable, impressionnant. Pourquoi tant de qualificatifs ? Parce que tout y est et que bon sang c'est un premier roman !!!

    Sans aucun manichéisme, Julien Suaudeau nous balance une dizaine de personnages, leurs pensées, leurs angoisses, leurs envies....
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    Polar socio-politique, dense, poisseux, remarquable, impressionnant. Pourquoi tant de qualificatifs ? Parce que tout y est et que bon sang c'est un premier roman !!!

    Sans aucun manichéisme, Julien Suaudeau nous balance une dizaine de personnages, leurs pensées, leurs angoisses, leurs envies. Je n'ai pu que penser à la série The Wire en le lisant, car ce livre va aux racines du mal. J'ai aussi beaucoup pensé à David Peace, énorme écrivain américain qui vous pond peu de bouquins mais d'une qualité impressionnante.

    Peace, Suaudeau cherche le pourquoi du comment. Ils fouinent dans les rouages du pouvoir, tout est sale, tout dégoute et les personnages, terriblement proches, y vivent une vraie vie, vous savez le style déprimant, même quand on essaie de s'en sortir.

    On les voit prendre les mauvais chemins, on en est désolé tellement on s'attache à ces gars torturés. Les personnages féminins sont un peu plus caricaturés c'est vrai mais il y a Hélène Faure, toute en failles qui redresse ce léger défaut.

    Coup de coeur total, moi qui suis dure avec le style polar, thriller et j'en passe.

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