Cet ouvrage retrace l'histoire de la danse moderne sous la République de Weimar puis sous le nazisme. L'auteur tente de comprendre pourquoi un art, né de la modernité, a été miné par les tentations politiques du nazisme.
La démonstration s'appuie sur une double problématique. Il s'agit, d'une part, de reconstruire les modalités politiques et institutionnelles de la collaboration des danseurs modernes avec le régime nazi et, d'autre part, de cerner, sur une période plus large (1910-1945), les éléments socio-économiques, culturels, esthétiques et philosophiques susceptibles d'expliquer le parcours d'un art moderne aux côtés d'une dictature totalitaire.
Cette recherche souligne ainsi les confluences qui se sont progressivement établies entre les attentes culturelles des danseurs et les rêves de domination culturelle du nazisme, et met en lumière le rôle méconnu joué par la danse dans la politique artistique du IIIe Reich.
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