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Sophie de MIJOLLA-MELLOR est psychanalyste, membre du IVe groupe, professeur en psychopathologie et psychanalyse à l'Université de Paris VII. Elle a publié plusieurs ouvrages dont aux Puf Le plaisir de pensée. La jouissance du macabre sous diverses formes de représentation, n'est pas un fait nouveau mais la multiplication des "reines du crime" dans la littérature de série ouvre une interrogation nouvelle. Sommes-nous en face d'un phénomène qui dessinerait une image du féminin avec une cruauté spécifique, différente de cette "pulsion de cruauté" classiquement liée par Freud à la sexualité masculine dans sa conquête amoureuse ? Les femmes, auteurs de ce livre, ont réuni leurs compétences respectives en psychanalyse, littérature et anthropologie, pour tenter de dégager une image originale et spécifique de la cruauté.
La multiplication des "reines du crime" dans la littérature policière est troublante. Sommes-nous en face d'un phénomène qui dessinerait une image du féminin avec une cruauté spécifique, différente de cette "pulsion de cruauté" liée par Freud à la sexualité masculine dans sa conquête amoureuse ? Les auteures de ce livre ont réuni leurs compétences respectives en psychanalyse, anthropologie et littérature, pour tenter de dégager une image originale et spécifique de la cruauté. De ces pages émerge le fantasme d'une déesse mère archaïque, omnipotente et indifférente, face cachée de ce "continent noir" vis-à-vis duquel l'aberration totale serait d'imaginer qu'il puisse vouloir autre chose que les objets de sa propre complétude.
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