Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
Cromwell est synonyme d'énigme. Comment s'explique son triomphe? Rien ne prédestinait le gentleman de l'Est de l'Angleterre à se hisser jusqu'au faîte de l'Etat. De sa naissance en 1599 à sa mort en 1658, Cromwell accomplit le plus étonnant des périples à la faveur de la révolution. Jusqu'à quarante ans il demeure pratiquement obscur, puis entreprend une gigantesque ascension, scandée par les victoires militaires et les hardiesses politiques. Son destin, où il lit le dessein de Dieu pour son peuple, offre un raccourci saisissant des îles Britanniques de son temps.Tout à tour gentleman farmer, parlementaire, soldat, général et Lord Protector, Cromwell a incarné les idées les plus contradictoires. La révolution anglaise, à la fois conservatrice et libertaire, n'a-t-elle pas hésité en permanence entre démocratie et oligarchie, république et monarchie, avant de se figer dans un Protectorat qui renoue subrepticement _ presque honteusement _ avec les fastes de la royauté? Cromwell pourtant a décliné la couronne. C'est sans doute Victor Hugo qui a le mieux compris le personnage. Du moins a-t-il perçu à travers lui que la politique et l'histoire relevaient elles aussi de la métaphysique.Bernard Cottret, professeur à Versailles-Saint-Quentin, membre de l'Institut de Recherches sur les Civilisations de l'Occident moderne à Paris IV, a publié plusieurs ouvrages sur l'histoire anglaise dont Terre d'exil, Aubier (1985), La Glorieuse Révolution, Gallimard (1988), Le Christ des Lumières, Le Cerf (1990) et un Manuel de civilisation britannique, Bréal (1991).
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
Découvrez les auteurs, autrices et libraires qui accompagneront le président du jury Jean-Christophe Rufin !
Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
Sénèque écrit une ultime lettre, alors qu'il a été condamné à mort par celui dont il fut le précepteur, conseiller, et ami : l'empereur Néron