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Cosmophilie ; nouvelles locales du tout

Couverture du livre « Cosmophilie ; nouvelles locales du tout » de Henri Raynal aux éditions Cecile Defaut
Résumé:

Le désenchantement n'a pas lieu d'être. Il y a même un merveilleux objectif : chaque jour la science apporte de nouvelles preuves de l'inventivité, de la subtilité de la vie. L'univers n'est pas absurde. son histoire nous le montre. Des subparticules jusqu'aux atomes, puis aux molécules, de... Voir plus

Le désenchantement n'a pas lieu d'être. Il y a même un merveilleux objectif : chaque jour la science apporte de nouvelles preuves de l'inventivité, de la subtilité de la vie. L'univers n'est pas absurde. son histoire nous le montre. Des subparticules jusqu'aux atomes, puis aux molécules, de celles-ci jusqu'aux créatures pensantes, un élan ascendant d'innovation, de créativité a engendré le complexe et le divers. Ce prodige devrait être au coeur de notre culture. Au lieu de cela, un incompréhensible acosmisme prédomine : l'humanité - cela ne s'était jamais produit - est devenue en esprit une île sans océan. Telle est une des causes majeures de la mélanomanie et du nihilisme contemporains, de dévitalisation des valeurs et de ce qu'il ne faut pas craindre d'appeler une décivilisation.
Une cosmophilie ou philocosmie s'impose. se nourrissant de tout ce qui témoigne d'une complicité entre la nature et l'humanité. À commencer par cette mystérieuse affinité grâce à laquelle l'esprit humain, au moyen de l'abstraction mathématique, accède aux lois physiques qui régissent le cosmos. D'autres noms pour cet univers : le Divers, la merveillel'énigme.
L'artisan, le peintre, le poète répondent à l'immense générosité anonyme en créant à leur tour, en ajoutant à la diversité naturelle (dont la montagne est l'exemple majeur). On a trop insisté sur l'opposition entre la nature et l'être humain, au détriment de l'émulation.
On sous-estime la composante du don qui entre dans la création. On oublie quelle part ont pris, et peuvent encore prendre, dans celle-ci, l'éloge de ce qui est et la méditation de l'énigme qui lui est inhérente.
Nous avons un rôle : c'est ce qui nous est suggéré, si nous contemplons le visible qu'elle imprègne.

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