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L'un - Klaus Mann -, le plus jeune, est fils d'un prix Nobel de littérature. La critique l'éreinte régulièrement, ne voit en lui qu'un dandy superficiel, un fils à papa et un écrivain médiocre.
L'autre - Stefan Zweig - est un auteur célébré dans le monde entier.
Leur correspondance échangée entre décembre 1925 et décembre 1941 illustre parfaitement les attitudes plutôt opposées que ces deux hommes de grand talent pouvaient prendre face à l'engagement. Là où Stefan Zweig témoigne d'une indulgence coupable à l'égard d'une jeunesse attirée par les sirènes du nationalisme, Klaus Mann, très tôt conscient du danger que représente le nazisme, se montre sans pitié pour les atermoiements de son prestigieux aîné.
Voici l'édition la plus complète existant à ce jour de cette correspondance. Elle rassemble 82 lettres, dont douze inédites de Stefan Zweig, et cinq de Klaus Mann.
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