Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
«Corinne dérange le lecteur parce qu'il ne sait dans quelle catégorie placer cette oeuvre. Roman ? On est alors en droit de trouver que l'intrigue démarre un peu lentement. Récit de voyage ? Mais que fait-on du drame de Corinne et de lord Nelvil ? Traité sur l'Italie ? On pourra y trouver des lacunes. Mme de Staël a éprouvé le besoin de donner à son roman un sous-titre : ou l'Italie. [...]Nous pouvons lire effectivement dans Corinne ou L'Italie un itinéraire de voyage qui a été, en partie, celui de Mme de Staël et qui tient un peu des «guides» d'Italie déjà nombreux à son époque et qu'elle n'ignore pas. Mais Corinne vise plus haut : elle a pour ambition de présenter un traité sur l'Italie, comparable à ce que sera quelques années plus tard De l'Allemagne pour le domaine germanique. Cependant, l'intérêt romanesque croît au fur et à mesure de la lecture, et Mme de Staël semble alors se rattacher à une autre tradition qu'elle renouvelle : celle de ces grands romans du XVIII? siècle français et anglais qui ont montré l'aventure de la femme malheureuse, doublement victime de l'homme et de la société.»Béatrice Didier.
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