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Avec ses centaines de kilomètres de côtes placées sur l'axe de circulation maritime le plus emprunté au monde, la Bretagne ne pouvait rester vierge de toute contrebande ou piraterie. Que ce soit pour échapper à l'impôt ou pour contourner des prohibitions d'importation, les contrebandiers sur les côtes bretonnes ont toujours déployé des trésors d'inventivité. Les "gabelous", les garde-côtes, en faction dans leur pittoresque cabane de pierre ou en patrouille sur le désormais fameux "sentier des douaniers", eurent bien du mal à contrôler les trafics de sel ou de tabac qui étaient le lot surtout des périodes anciennes.
Aujourd'hui, le trafic de cigarettes fait autant recette que celui de la drogue ou de l'immigration clandestine, et les services des douanes doivent en outre se soucier de nouveaux fléaux liés à l'environnement (dégazages, transports toxiques, pollution des naufrages)ou aux nouvelles donnes européennes et mondiales (contrefaçon, trafic d'armes). Albert Laot a passé toute sa carrière aux Douanes, il l'a d'ailleurs terminée en dirigeant l'Ecole nationale des Douanes de Neuilly, puis celle de Tourcoing. C'est dire si ce jeune retraité du Finistère nord maîtrise son sujet. Acteur direct d'opérations retentissantes en Méditerranée ou aux Caraïbes, où il fut aussi en poste, auteur de plusieurs ouvrages historiques, c'est à la Bretagne qu'il consacre ses plus denses recherches pour dresser dans ce livre une histoire inédite de la contrebande et de la surveillance des côtes. C'est une première justement saluée par l'ancien ministre Louis Le Pensec dans sa préface.
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