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Le dernier livre consacré à la réfutation de Marcion porte sur le seul apôtre reconnu par l'hérétique : Paul.
Après des considérations générales sur son apostolat, les dix lettres admises dans les Écritures marcionites sont examinées successivement, et selon l'ordre où elles s'y présentaient. Mais cet examen se veut sélectif, car son objet est essentiellement polémique : démontrer, dans le prolongement du livre IV, que l'Apôtre n'est en rien le porte-parole d'un " autre " Dieu, différent de celui de la Loi et des Prophètes.
Nombreux sont les arguments repris aux quatre livres précédents ainsi que les remplois d'ouvrages antérieurs : signe d'un certain essoufflement inventif ? De cette répétitivité en tout cas, l'auteur lui-même a eu conscience, il s'en excuse plusieurs fois. Mais sa puissante rhétorique, sa verve et sa causticité savent se renouveler sans cesse pour dénoncer les mutilations et altérations infligées aux textes par Marcion ; elles s'emploient à imposer, de celui-ci, l'image d'un faussaire infatigable mais dont les efforts pourtant restent infructueux face à la Vérité.
Outre son intérêt polémique et littéraire, outre son inestimable valeur de document pour notre connaissance de l'apostolicon marcionite, ce livre apporte un témoignage capital sur la lecture que l'Église ancienne faisait des lettres pauliniennes, et sur sa conception, courante alors, d'une Loi préfigurant les vérités révélées dans et par le Christ. Il montre aussi avec clarté l'importance que l'auteur, engagé dans la défense des thèses montanistes, accorde à une ecclésiologie fondée sur l'Esprit.
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