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Contre le vide moral : restaurons la social-démocratie

Couverture du livre « Contre le vide moral : restaurons la social-démocratie » de Tony Judt aux éditions Heloise D'ormesson
Résumé:

Pour faire face à la crise, il nous faut réapprendre à penser l'État et reformuler le discours de la social-démocratie, estime Tony Judt. Si elle veut de nouveau être prise au sérieux, la gauche doit retrouver sa voix.
Privilégier l'équité au lieu de la rentabilité et cesser d'appliquer à la... Voir plus

Pour faire face à la crise, il nous faut réapprendre à penser l'État et reformuler le discours de la social-démocratie, estime Tony Judt. Si elle veut de nouveau être prise au sérieux, la gauche doit retrouver sa voix.
Privilégier l'équité au lieu de la rentabilité et cesser d'appliquer à la politique publique le dogme de l'intérêt individuel sans aucune régulation.
La notion de fraternité doit être réinvestie en tant qu'objectif politique, insiste Judt qui a foi dans l'engagement citoyen.
Ici, il fournit les outils indispensables à l'élaboration d'une nouvelle forme de gouvernance, d'un nouveau mode de vie. Un livre fulgurant - passionnant, sage, lucide et humain -, qui concentre les recherches de toute une vie et s'adresse aux prochaines générations. Ce plaidoyer, qui trouvera sa place parmi les plus grands écrits politiques de son temps, est une remarquable dénonciation de l'insoutenable légèreté du politique.
« Quelque chose laisse profondément à désirer dans la vie que nous menons aujourd'hui. Voici trente ans que nous avons fait de la poursuite de l'intérêt matériel personnel une vertu ; à vrai dire, cette quête est la seule chose qui nous reste aujourd'hui de notre sentiment d'un dessein collectif. Si nous savons ce que coûtent les choses, n'avons aucune idée de ce qu'elles valent. S'agissant d'une décision de justice ou d'une loi, nous ne demandons plus : est-elle bonne ? Est-elle équitable ? Est-elle juste ?
Va-t-elle contribuer à l'avènement d'une société meilleure ou d'un monde meilleur ? Telles étaient autrefois les questions politiques, même si elles n'appelaient pas de réponses faciles. Nous devons réapprendre à les poser.»

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