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Contre la peine de mort

Couverture du livre « Contre la peine de mort » de Giuseppe Pelli aux éditions Klincksieck
Résumé:

Giuseppe Pelli était un aristocrate florentin (1729-1808). Jeune juriste, orphelin, sans-le-sou, mais promis à une carrière administrative qui le conduira à la tête du musée des Offices, il entreprend à la fin de l'année 1760 la rédaction d'un ouvrage contre la peine de mort. Resté inédit par... Voir plus

Giuseppe Pelli était un aristocrate florentin (1729-1808). Jeune juriste, orphelin, sans-le-sou, mais promis à une carrière administrative qui le conduira à la tête du musée des Offices, il entreprend à la fin de l'année 1760 la rédaction d'un ouvrage contre la peine de mort. Resté inédit par prudence politique, le manuscrit s'est longtemps égaré dans les immenses archives de son auteur. Retrouvé à la fin des années 1980, il a été publié pour la première fois en Italie en 2014.
Antérieur à Beccaria, qui publie Des délits et des peines en 1764, cet écrit peut être considéré comme le premier texte abolitionniste de l'histoire. Il témoigne de la diffusion précoce en Italie d'une sensibilité abolitionniste : c'est en Toscane, dans la patrie même de Pelli, que la peine de mort est abolie pour la première fois dans le monde, en 1786 - vingt-deux ans après le best-seller de Beccaria, vingt-six après la rédaction du manuscrit trouvé à Florence.
Cette édition française est réalisée par l'auteur de l'édition critique italienne. Le texte de Pelli est précédé d'une introduction détaillée qui propose une analyse historique et philosophique de l'argumentation développée par le juriste florentin. Dans la mesure même où, selon lui, la peine de mort est rationnellement inutile, nuisible et injuste, elle apparaît comme le signe caractéristique des régimes autoritaires ; incompatible avec les règles fondamentales de la justice, elle est indigne d'un gouvernement libre.
Le volume s'ouvre enfin sur la correspondance que se sont échangés Giuseppe Pelli et Cesare Beccaria. Dans ces quatre lettres, le temps n'est plus à l'échange des arguments, mais au partage du sensible : les deux hommes se reconnaissent comme des frères, unis par une même aspiration du coeur à un monde libéré du scandale de la peine de mort.

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