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« Sur l'île de Tahiroha, le jour du Vendredi saint, les cannibales convertis au christianisme ne mangent que des marins. » L'écrivain lisboète exilé Jaime Montestrela (1925-1975) écrivit ces «contes liquides» à Paris, de mai 1968 à juin 1972, au rythme de deux ou trois par semaine. Plus de mille, donc. Nous en présentons ici quatre-vingts, ce qui n'est pas mal, compte tenu du fait que le traducteur ne parle pas portugais.
Livre préfacé par Hervé Le Tellier, postface de Jacques Vallet. Avec un dessin de Fernando Puig Rosado en ouverture.
Le jour du Mardi-Gras, les hommes jouent aux femmes, les femmes aux hommes et les enfants aux adultes… Les Tihotuhop sont végétariens, mais ils font exception en se régalant de piranhas le jour de la cérémonie du Recyclage… À l’approche des vacances d’été, de nombreux jeunes gens se ruent dans les bibliothèques, les musées et les séminaires de philosophie pour faire rayonner plus puissamment leur aura… Un condamné à mort a pour dernière volonté de n’être exécuté qu’après avoir eu le temps d’apprendre le chinois… À Pine Gulch, le conseil municipal a décidé d’expulser de la langue tout vocable ayant une référence à la sexualité… Sur un archipel des Philippines, des insulaires ne savent pas compter au-delà de 456…
« Contes liquides » est un recueil de très courts contes ou historiettes. L’auteur portugais a réduit chacune de ses narrations à une demi-page maximum. Ces petits textes humoristiques, étranges ou carrément absurdes sont d’intérêt variable. Ils vont de la blague Carambar au conte philosophique en passant par les traits d’humour potache, les élucubrations absurdes ou les simples jeux de mots ou d’esprit. Le style est incisif, minimaliste et souvent apte à dire beaucoup sans grands développements. C’est amusant, léger, parfois facile et quelquefois ça donne à réfléchir sur la sottise de certains de nos comportements. Un auteur un peu méconnu, mais qui mérite le détour.
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