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Contes et mythes wolof

Couverture du livre « Contes et mythes wolof » de Cherif Mbodj et Kesteloot Kesteloot aux éditions Epagine
  • Nombre de pages : (-)
  • Collection : (-)
  • Genre : (-)
  • Thème : Jeunesse
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

Le corpus que nous présentons ici provient d'un peu partout dans les limites de la langue et du pays wolof; il a été constitué, morceaux par morceaux, par nos étudiants de la Faculté des Lettres. Chaque conte est dit par un conteur différent, c'est pourquoi il y a des variantes de style assez... Voir plus

Le corpus que nous présentons ici provient d'un peu partout dans les limites de la langue et du pays wolof; il a été constitué, morceaux par morceaux, par nos étudiants de la Faculté des Lettres. Chaque conte est dit par un conteur différent, c'est pourquoi il y a des variantes de style assez sensibles. Les traductions se veulent le plus proches possible du texte wolof, et on a évité les tentatives d'« adaptation. » Chaque texte a fait l'objet d'une recherche que nos étudiants ont réussie à des degrés divers. Mais ne sont reproduits ici que les contes qui appartiennent au patrimoine commun sénégalais; et y retournent ainsi sous forme écrite, sans modification. Bien que restreint, ce recueil est cependant riche par la multiplicité des sujets abordés, et parce qu'on y a ajouté des récits légendaires de fondation de villages, de lieux sacrés, de divinités locales, bref ce qu'il est convenu de ranger sous le nom de mythes. Mais nous pensons qu'il n'y a pas lieu de séparer les contes et les mythes, non tant à cause de leur parenté de structure, mais parce qu'ils sont, dans tous les cas, porteurs d'une idéologie commune qui s'exprime au moyen de masques, à l'inverse de l'épopée par exemple, ou du dicton. D'autre part la différence entre le mythe et le conte est parfois bien difficile à saisir (voir le mythe de Ngor, page 250). Enfin, plus que les contes peut-être, les mythes sont le refuge privilégié des chatoiements du merveilleux animiste, que l'Islam et l'Europe font effectivement reculer depuis un siècle au Sénégal. Cependant nous verrons que même les contes restent pleins de « miracles ». Cette série de récits permet de nuancer le caractère du Wolof induit des contes de Copans1, et l'on s'attache dans cette petite introduction, à dégager des textes mêmes les principales dimensions qui constituent, à notre avis, la personnalité de ce peuple complexe, dont la carte d'identité pourrait être « Fierté, duplicité, et politesse »

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