Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Contes des provinces de France

Couverture du livre « Contes des provinces de France » de Achille Milien aux éditions Communication Presse Edition
Résumé:

Dans les dernières décennies du XIXe siècle, Achille Millien, Paul Sébillot, Johannès Plantadis, Henry Carnoy et d'autres folkloristes de renom accomplirent dans leurs régions un long et patient travail de collecte de contes et divers récits, parus dans des revues dédiées telles que Mélusine ou... Voir plus

Dans les dernières décennies du XIXe siècle, Achille Millien, Paul Sébillot, Johannès Plantadis, Henry Carnoy et d'autres folkloristes de renom accomplirent dans leurs régions un long et patient travail de collecte de contes et divers récits, parus dans des revues dédiées telles que Mélusine ou la Romania, ou encore des collections comme " Les Littératures populaires de toutes les nations ", nous permettant aujourd'hui d'en faire une moisson pour les insérer dans cet ouvrage. Tout au long de ces pages, vous découvrirez ces récits qui faisaient le charme des veillées d'autrefois, et l'âme des campagnes : les contes animaliers, très appréciés et dans la lignée du Roman de Renard ou des Fables de La Fontaine ; les contes humoristiques, toujours astucieux ; les récits sur le diable, tantôt dupé, à la manière du loup Ysengrin, par des proies plus habiles que lui, tantôt triomphant et réellement terrifiant, héros d'histoires horrifiantes avec lesquelles, non sans malice, les conteurs concluaient parfois la soirée, et auxquelles on pensait en frissonnant en s'en retournant chez soi dans la nuit noire, à l'affût du moindre bruit, regardant nerveusement par-dessus son épaule, pour vérifier que l'on n'était pas pris en chasse par le diable en personne, par quelque revenant en colère, ou par d'autres créatures, sorciers, lutins et esprits malfaisants, que l'on rencontrera d'ailleurs dans les autres récits surnaturels de ce recueil ; plus légères sont les aventures merveilleuses et féériques, de celles qu'on racontait volontiers aux enfants, mais où surtout les humbles se reconnaissaient, s'identifiant au petit, au déshérité, au faible, qui parvenait, par son courage, son intelligence, sa modestie et sa bonté, à réussir là où les puissants échouaient. La récompense en était la richesse en abondance, voire parfois même un titre de roi, renversement de l'ordre social qui n'arrivait que dans les contes ; cette quête de justice, cette victoire des faibles, des innocents, est aussi ce qui ressort des légendes chrétiennes de ce recueil, qui mettent en scène la Sainte Vierge ou l'Enfant Jésus ; enfin, il eût été dommage, après cette excursion dans les campagnes et les forêts de France, de laisser sous silence le monde de la mer, où les pêcheurs, comme les paysans, avaient tout un univers foisonnant à faire partager, et qu'a exploré Paul Sébillot dans ses Contes de marins. En effet, qu'il fût moussaillon ou capitaine au long cours, quel marin n'a pas une histoire, une légende, une épopée héroïque à raconter, à transmettre, lors des soirées au port ou en mer, afin de se redonner du coeur au ventre dans ce dur et dangereux métier qui est le sien ?

Donner votre avis