Le Journal spirituel de Conchita nous révèle l'écrivain mystique sans doute le plus fécond de la littérature contemporaine. Le P. Philipon assure retrouver chez elle les accents d'une Thérèse de Lisieux. Certains - et ils sont de plus en plus nombreux - pensent que la sainteté a été considérée trop longtemps comme le monopole de la vie religieuse ou du sacerdoce. Le fait que Conchita, une femme comme les autres , fasse l'objet d'une cause de béatification à Rome ajoute encore à l'intérêt de cette publication. Ce texte est donc le récit d'une expérience contemporaine. Au hasard des circonstances d'une existence proche de la nôtre, on trouve les hauteurs de la vie mystique mêlées au souci quotidien d'une mère de famille. Conchita a vécu au Mexique de 1862 à 1937. Pendant plus de 40 ans, sous le conseil de ses directeurs de conscience, elle a consigné fidèlement les détails de sa vie spirituelle. Puisant dans les 70 cahiers laissés par la mystique, le P. Philipon a choisi de dégager l'essentiel de son message : la Croix, le mystère de l'Eglise, la Trinité... Ce journal permet de suivre pas à pas l'itinéraire d'une âme privilégiée. Son témoignage, qui rejoint celui des auteurs les plus inspirés, rappelle aux hommes d'aujourd'hui qu'il n'y a de salut que dans la Croix. Il montre en même temps que la sainteté n'est pas inaccessible, même à notre époque, et tout spécialement pour une femme, partageant l'état du plus grand nombre, celui d'épouse et de mère de famille
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