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Concevoir à grande échelle

Couverture du livre « Concevoir à grande échelle » de Mathieu Mercuriali aux éditions Editions B42
Résumé:

Monuments, palais, usines, sièges sociaux, stades, musées, infrastructures, les grands projets suscitent fascination pour les uns et rejet pour les autres. Ces grands édifices, autrefois représentatifs d'un pouvoir étatique ou religieux - palais et lieux de cultes - ont été remplacés par le... Voir plus

Monuments, palais, usines, sièges sociaux, stades, musées, infrastructures, les grands projets suscitent fascination pour les uns et rejet pour les autres. Ces grands édifices, autrefois représentatifs d'un pouvoir étatique ou religieux - palais et lieux de cultes - ont été remplacés par le développement d'infrastructures industrielles et culturelles à grande échelle - usines et musées. Par leur taille et leur pouvoir attractif, ces infrastructures deviennent le vecteur de transformations des territoires urbains et péri-urbains. À travers l'étude de nombreux documents d'archives concernant la conception de mégaprojets tels que la gare de Lyon, la Samaritaine, le complexe Maine-Montparnasse, la reconversion de l'entrepôt Macdonald ou encore l'aéroport Roissy Charles de Gaulle, Mathieu Mercuriali pose la question du rôle que jouent ces infrastructures à grande échelle dans la mutation des villes.
En effet, la construction des gares au XIXe siècle et celle des autoroutes et des aéroports au XXIe ont généré des transformations majeures de l'environnement, de l'échelle du territoire à celle du quartier. En connectant certaines zones et en isolant d'autres, les infrastructures de mobilité ont façonné un nouveau système d'organisation des métropoles. Or, depuis la deuxième moitié du XXe siècle, l'accélération des mobilités et leur diversité a entraîné une obsolescence de ces lieux d'échanges et de connexion, qui apparaissent non seulement détachés des contextes urbains, dans lesquels ils se situent, mais aussi inadéquats à la demande de mixité d'activités et de communication.
Dans une situation où la ville ne peut plus être pensée uniquement en termes d'édification ex nihilo, mais bien en termes de transformation durable d'un bâti déjà existant, Concevoir à grande échelle tente de définir les grandes lignes d'une typologie permettant d'analyser et de comprendre l'avenir de ces structures. À travers l'analyse des interfaces du Grand Paris Mathieu Mercuriali tente de faire émerger de nouveaux modèles d'interfaces et de contribuer à la création d'outils dédiés aux acteurs de la ville. Quelles stratégies peuvent être développées afin d'ancrer celles-ci dans leur contexte urbain environnant ?
Quelles sont leurs capacités à accueillir de nouvelles activités, de nouveaux espaces publics et privés ? Enfin, quelles formes est-il possible de donner à ces projets ?

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