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Comprendre l'empire ; demain la gouvernance globale ou la révolte des nations ?

Couverture du livre « Comprendre l'empire ; demain la gouvernance globale ou la révolte des nations ? » de Alain Soral aux éditions Blanche
  • Date de parution :
  • Editeur : Blanche
  • EAN : 9782846282482
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Alain Soral dérange, agace, mais il l'un des rares penseurs de sa génération à se poser et à poser les bonnes questions : celles qui font mal, parfois, et surtout celle que l'on n'aime pas s'entendre poser.C'est l'une des raisons qui explique le succès populaire de ses deux abécédaires où il... Voir plus

Alain Soral dérange, agace, mais il l'un des rares penseurs de sa génération à se poser et à poser les bonnes questions : celles qui font mal, parfois, et surtout celle que l'on n'aime pas s'entendre poser.C'est l'une des raisons qui explique le succès populaire de ses deux abécédaires où il analyse avec pertinence, humour et humeur la lente dérive de l'universalisme républicain issu de la Révolution de 1789, vers cet agglomérat de communautarismes revendicatifs et de narcissismes hostiles qui constituent aujourd'hui la société française. Avec Comprendre l'empire, Alain Soral continue à pourfendre les forces qui luttent pour le déclin des Nations et l'avènement de la gouvernance globale. Alain Soral est apprécié d'un public jeune, révolté et anticonformiste qui se retrouve dans sa critique sans concession de cette société qui se délite dans une pensée molle et abêtissante. Écrivains, intellectuels dans cette France du déclin où tout semble à nouveau concourir au chaos, ils ne sont pas nombreux ceux dont on pourra dire, dans vingt ans, qu'ils ont tenté de résister, sauvé l'honneur de leur génération. Gageons qu'Alain Soral sera de ceux-là

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  • Qu’est-ce vraiment que le peuple ? Au temps de la Révolution française le Tiers-Etat représentait la bourgeoisie montante et non le petit peuple composé d’une multitude de petits paysans attachés à leur lopin de terre. Jamais aucun changement ne fut réellement voulu par le peuple. Jamais...
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    Qu’est-ce vraiment que le peuple ? Au temps de la Révolution française le Tiers-Etat représentait la bourgeoisie montante et non le petit peuple composé d’une multitude de petits paysans attachés à leur lopin de terre. Jamais aucun changement ne fut réellement voulu par le peuple. Jamais celui-ci ne fut internationaliste, mais toujours patriote (soldats de l’an II, poilus de 14). À partir de 1789, on est passé de la « société du don pour le prestige à celle du prêt pour l’intérêt »… « De l’élégance à la laideur, de la noblesse à l’usure ». Robespierre a tué le Roi. Puis la Banque a liquidé Robespierre. De Gaulle voulait le retour à l’étalon-or. Il quitta l’OTAN, fit fermer les bases américaines en France, se posa en champion de la troisième voie (« Québec libre », discours de Pnom Penh). Pour s’en débarrasser, l’Empire « inspira » Mai 68 qui eut trois aspects (libertaire, syndical et politique) et qui permit la montée au pouvoir de Pompidou, homme des Rothschild, placé là pour instaurer la loi de janvier 1973 obligeant l’état à emprunter avec intérêt à des banques privées. Début d’un endettement aussi perpétuel qu’impossible à rembourser qui a amené la France dans la calamiteuse situation où elle se trouve aujourd’hui.
    « Comprendre l'Empire » est un essai de sociologie politique polémique et assez basique plutôt axé sur de la vulgarisation économique et historique. C’est clair, fluide et aisé à lire. Bien que souvent différentes de la doxa officielle, les analyses historiques sont difficilement contestables. Soral insiste beaucoup sur la division de la société de l’ancien régime en « oratores » (priants), « bellatores » (combattants) et laboratores (travailleurs). Pour lui, le mondialisme, qui a détruit le catholicisme, le communisme et l’universalisme français, n’aurait plus d’autre opposant sur sa route que l’islam non inféodé aux Etats-Unis (Iran, Hezbollah). Il fait une distinction entre « musulman du quotidien » et « racaille de banlieue », trouve que la gauche sociétale ou gauche « bobo » s’est allié à la droite d’affaires pour liquider la gauche sociale (PCF) et la droite morale (gaullisme), telle qu’elle a pu exister dans le cadre du CNR et perdurer jusqu’en 68. Pour lui, seule une union de la gauche du travail et de la droite des valeurs pourrait mettre en échec la dictature de la « gouvernance mondiale ». Publié il y a dix ans, cet essai a déjà un peu vieilli en ce qui concerne les perspectives. « La révolte des nations » annoncée dans le dernier chapitre ne s’est pas produite, ses prémisses (gilets jaunes) ayant été réprimés comme on sait, et le mondialisme a avancé à pas de géant grâce à la crise sanitaire. Au total, un ouvrage plus intéressant pour son côté historique que politique.

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