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Collection suivi de L'avarice : voici la réédition en poche d'un classique de Gérard Wajcman. Le psychanalyste y articule deux essais détonnants, une lecture incisive et brillante de la collection et de l'avarice. Dépliées dans une écriture enlevée, les analyses de Wajcman frappent par leur acuité et leur humour décapant.
La psychanalyse éclaire ici la logique de la collection, définie au sens le plus simple par la réunion de différents objets et d'un désir (le désir de ce qui manque à la collection.). L'avarice révèle les ressorts du seul péché capital qui reste à proprement parler inavouable.
« Ici je veux parler de collection. Pas de collectionneurs, pas des collections non plus, de la collection tout court, en général. On réfléchit rarement à ce que c'est, mettre des objets ensemble. On a tort. C'est très instructif, si on veut savoir ce que c'est qu'un Objet.
« Toute collection est, dans son principe, un acte délibéré et libre, de pure liberté, de pur désir. C'est à dire accompli sous la contrainte, la férule tyrannique de l'objet. Rien de moins libre qu'un collectionneur, ça se voit à l'oeil nu.
« L'Avarice n'est pas moderne. Au regard des autres péchés, apparemment plus insoucieux des saisons et des jours, elle apparaît assez old fashioned. L'Avarice est moche. Pas comme quand on dit c'est un vilain défaut : vraiment moche. La laideur même (et si la laideur était un péché ?). Les péchés attentent aux vertus ; l'Avarice blesse aussi le goût. »
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