Clélia, c'est l'histoire d'une femme meurtrie qui tente de surmonter un divorce, qui s'empêtre dans des relations amoureuses frustrantes et dérisoires, la plongeant dans une solitude plus grande encore. C'est l'histoire du deuil impossible d'une mère qui perd ses deux jeunes fils (16 mois et 4 mois) décédés tour à tour de méningite à quinze jours d'intervalle, le deuxième, pendant la nuit de Noël. C'est aussi une mère entourée par la présence chaleureuse de ses deux filles nées peu après et qu'elle élève seule.
Clélia lutte pour la vie avec la sensation d'être aspirée par un sable mouvant. La seule question qu'elle pose : « Ai-je le droit d'être bien dans ma vie ? » Elle attend une réponse qui ne viendra que d'elle, peu à peu, en écoutant sa petite voix intérieure qui ne cesse de lui dire : « Vis, aime et laisse-toi guider par ta lumière. » Clélia, c'est un récit autobiographique que l'auteur a écrit en 1989 (Mosaïque) puis en 1999 (Histoire sans paroles et Paroles décousues).
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