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Claude viallat

Couverture du livre « Claude viallat » de Pierre Wat aux éditions Hazan
  • Date de parution :
  • Editeur : Hazan
  • EAN : 9782850259890
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

l'oeuvre :
.de son travail, claude viallat a dit un jour qu'il était « nombreux et spiralé ». nombreux comme la répétition d'un même qui n'est jamais tout à fait identique : la permanence de la forme étant aussi, en même temps, sa mise à l'épreuve. spiralé, comme un mouvement qui, s'enroulant... Voir plus

l'oeuvre :
.de son travail, claude viallat a dit un jour qu'il était « nombreux et spiralé ». nombreux comme la répétition d'un même qui n'est jamais tout à fait identique : la permanence de la forme étant aussi, en même temps, sa mise à l'épreuve. spiralé, comme un mouvement qui, s'enroulant sur lui-même, avance peu à peu : faux recommencement où, à chaque passage, du nouveau surgit. comment écrire sur cela ? comment écrire sur un artiste dont la pratique, depuis quarante ans, est placée sous le signe de la fidélité à un « système » ? question ontologique : qu'est-ce que la vie d'un tel homme ? comment, véritablement, prendre la mesure de cette vie de peintre ? question de méthode, également : comment écrire, quelle forme trouver pour saisir une oeuvre qui, par son organisation même, vient porter la ruine au sein de toute tentative monographique oe
.telle est la double interrogation qui traverse cet ouvrage. un essai où il est question d'envisager viallat « contre » viallat. non de prétendre « débarrasser » l'oeuvre du commentaire que l'artiste lui-même a produit, mais de tenter de saisir, sous le masque des mots, le fondement de la méthode viallat : un jeu du centre et des à-côtés. le travail sur la « forme quelconque » et tout ce qui, sous l'apparence du détour (objets, tauromachies, écrits...) nous y ramène, et, surtout, l'y ramène. logique du « débord », pour reprendre un terme qui lui est cher. ou comment faire autre chose que ce travail sur une même forme afin de pouvoir continuer celui-ci. comment vivre en ne faisant que ça ? demandions-nous au début. eh bien en bordant ce centre de multiples marges qui nous ramènent, infiniment, vers lui.
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.les ecrits :
.en seconde partie, un ensemble de notes de l'artiste est reproduit avec de nombreux documents photographiques.
.viallat a toujours écrit, même avant de se consacrer à la peinture. ses écrits, dont la sélection donnée ici s'étendent des années 60 à nos jours, ont tantôt une portée théorique, tantôt une dimension poétique.
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Avis (1)

  • Dans la collection « Œuvres, écrits, entretiens », les éditions Hazan avaient eu la bonne idée de rassembler pour la monographie d’un artiste, différents aspects de sa personnalité : le plasticien, l’auteur, le théoricien. Par conséquent, l’ouvrage consacré à Claude Viallat, fruit d’une...
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    Dans la collection « Œuvres, écrits, entretiens », les éditions Hazan avaient eu la bonne idée de rassembler pour la monographie d’un artiste, différents aspects de sa personnalité : le plasticien, l’auteur, le théoricien. Par conséquent, l’ouvrage consacré à Claude Viallat, fruit d’une collaboration entre Pierre Wat et l’artiste, ne déroge-t-il pas à la règle : un intéressant entretien avec le peintre et un florilège des textes de ce dernier. La véritable gageure consiste à faire comprendre au lecteur une démarche esthétique qui échoue, par son apparente facilité, à toute tentative de description. Nous sommes devant le travail d’un des membres fondateurs du groupe Supports/Surfaces, sans cesse en recherche, en expérimentation picturale. Pierre Wat qualifie le travail de Viallat de «impasse fructueuse ». Le peintre s’est choisi une marque réniforme et colorée, devenue sa signature et qu’il décline sans cesse sur une variété de supports (de la toile de lin à la bâche de travaux). Forme directement issue de la créativité, elle est directement reconnaissable comme les bandes de Daniel Buren, le bleu d’Yves Klein, le dripping de Jackson Pollock. Si bien qu’une toile (ou une sérigraphie) de Viallat ne se confond avec rien d’autre, alors que la forme ne fait référence qu’à elle-même et rien qu’à elle-même. Ce geste pictural est fondamental, voire archaïque ; il est dénué de toute virtuosité pour ne laisser place qu’au plaisir de la peinture, rien que de la peinture. La qualité des illustrations nous présente parfaitement a diversité dans la continuité de l’œuvre peint de Viallat et nous permet de bien saisir son/ses propos.

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