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Clara lit Proust

Couverture du livre « Clara lit Proust » de Stephane Carlier aux éditions Gallimard
  • Date de parution :
  • Editeur : Gallimard
  • EAN : 9782072991301
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

«Proust. Avant, ce nom mythique était pour elle comme celui de certaines villes - Capri, Saint-Pétersbourg... - où il était entendu qu'elle ne mettrait jamais les pieds.» Clara est coiffeuse dans une petite ville de Saône-et-Loire. Son quotidien, c'est une patronne mélancolique, un copain beau... Voir plus

«Proust. Avant, ce nom mythique était pour elle comme celui de certaines villes - Capri, Saint-Pétersbourg... - où il était entendu qu'elle ne mettrait jamais les pieds.» Clara est coiffeuse dans une petite ville de Saône-et-Loire. Son quotidien, c'est une patronne mélancolique, un copain beau comme un prince de Disney, un chat qui ne se laisse pas caresser. Le temps passe au rythme des histoires du salon et des tubes diffusés par Nostalgie, jusqu'au jour où Clara rencontre l'homme qui va changer sa vie : Marcel Proust.

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Avis (19)

  • De l'auteur, j'avais bien aimé L'enterrement de Serge.
    Ce roman ne me tentait pas trop, j'avais peur d'une bluette. Et bien pas du tout.
    J'ai aimé le parallèle entre le salon de coiffure dans lequel travaille Clara et le salon de Mme Verdurin.
    Bien sûr, j'ai aimé le regard sur La Recherche :...
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    De l'auteur, j'avais bien aimé L'enterrement de Serge.
    Ce roman ne me tentait pas trop, j'avais peur d'une bluette. Et bien pas du tout.
    J'ai aimé le parallèle entre le salon de coiffure dans lequel travaille Clara et le salon de Mme Verdurin.
    Bien sûr, j'ai aimé le regard sur La Recherche : la vie se trouve dans les œuvres d'art ; la mémoire involontaire.
    J'ai aimé la comparaison entre la lecture de Proust et une séance de yoga.
    J'ai aimé le leitmotiv des chansons diffusées par la radio Nostalgie.
    J'ai moins compris les 3 apartés de la femme trompée et prenant un amant.
    Une lecture distrayante le temps d'un après-midi, mais sans doute pas assez approfondie.

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  • Clara jeune coiffeuse tombe un jour sur un livre de Proust oublié au salon. Elle va le lire, découvrir Proust et voir sa vie changer.

    Clara jeune coiffeuse tombe un jour sur un livre de Proust oublié au salon. Elle va le lire, découvrir Proust et voir sa vie changer.

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  • Que voilà un petit roman léger, léger, parfait pour la période estivale.
    L’héroïne, Clara, lit Proust. Bon, c’est facile, c’est le titre. Mais elle le lit par un heureux hasard puisqu’elle découvre, dans le salon de coiffure ou elle travaille, « Du côté de chez Swann ». Elle embarque le livre...
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    Que voilà un petit roman léger, léger, parfait pour la période estivale.
    L’héroïne, Clara, lit Proust. Bon, c’est facile, c’est le titre. Mais elle le lit par un heureux hasard puisqu’elle découvre, dans le salon de coiffure ou elle travaille, « Du côté de chez Swann ». Elle embarque le livre de poche oublié par un client.
    Au début, la lecture n’est pas facile, puis tout s’illumine.

    « Plus elle le lit, mieux elle le comprend. Il n’emploie pas de mots compliqués, c’est juste que ses phrases, souvent, vont voir ailleurs. »

    Voilà comment Proust va réussir à changer la vie monotone de la petite coiffeuse.
    L’histoire est gentille, avec tous les clichés de l’amour déçu, de la lectrice de Proust hors case et des histoires triviales des clients du salon, de sa patronne esseulée. Entre son beau pompier sans conversation, ses parents et son chat, elle s’ennuie ferme Clara, et nous avec elle.
    Bon, tout finira bien, comme dans les contes de fée, Clara sera heureuse sans avoir toute une tripotée d’enfants, ça c’était avant la contraception.
    Fans de Marcel Proust, passez votre chemin, il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent, si ce n’est quelques extraits des roman et quelques échanges entre copines qui parlent de Marcel comme d’une relation commune.

    « - Ce qui me dérange, c’est qu’il soit resté bien au chaud dans son lit à raconter ses histoires de duchesses pendant que toute une génération se faisait faucher dans les tranchées.
    -Il était asthmatique, il pouvait à peine se traîner de son lit jusqu’en bas de chez lui ! Et je ne te parle pas de son hypersensibilité. »

    Les personnages frisent la caricature et l’histoire est parfois tirée par les cheveux (on est chez Cindy coiffure tout de même !)
    L’écriture est fluide, la lecture facile. Les chapitres sont courts, parfois très très brefs. Peut-être le style bikini ? Peu de texte pour un effet maximum.
    C’est un roman léger (bon, je l’ai déjà dit !) avec de l’humour mais qui ne va pas vous échauffer la cervelle, donc parfait en période de canicule. Il se lit d’une traite, comme on avale une tranche de pastèque et puis on oublie très vite. C’est parfois rafraichissant, souvent mièvre.
    Je vais chercher une lecture plus consistante, quelque chose qui tienne au corps et à la tête. Tiens, si je relisais Proust ? (Mais d’où me vient cette idée, je vous le demande !)

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  • Le titre m'a interpellé et amusé, car justement, Proust et moi ne sommes pas très copains. Pourtant, nous avons en commun la contemplation du monde, de la nature, des moindres détails avec l'hypersensibilité/hypersensorialité, ainsi que ce goût pour la lenteur qui nous caractériseraient...
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    Le titre m'a interpellé et amusé, car justement, Proust et moi ne sommes pas très copains. Pourtant, nous avons en commun la contemplation du monde, de la nature, des moindres détails avec l'hypersensibilité/hypersensorialité, ainsi que ce goût pour la lenteur qui nous caractériseraient semble-t-il. Il faut dire que j'ai tenté de le lire fort jeune (13 ans), puis un peu plus tard, mais sans succès. Je n'aime toujours pas les descriptions qui s'éternisent sur des dizaines de pages.

    J'en retiens surtout l'histoire d'un livre permettant de changer de voie, de vie, de se (re)découvrir après s'être perdu de vue. du fait que lire des classiques peut être perçu comme trop complexe, voire lire tout court.

    [ - oh la la c'est pour les intellos, vous n'y pensez pas ! N'avez-vous pas droit à ces regards vous considérant différemment dès que vous parlez lecture à des inconnu.e.s ? Soit avec un brin de complicité, soit d'un coup vous voilà propulsé sur un piédestal effrayant, au risque d'un malaise durant lequel vous devez presque justifier le fait d'aimer lire, voire minimiser lesdites lectures ? - Oh tu sais, ce n'est rien que de petits romans quand j'ai le temps...]

    Bref. Cette histoire est légère, m'a amusé en me donnant presque envie de redonner sa chance à Proust. On verra quand ma PAL rétrécira... Un jour. ;)

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  • "Cindy Coiffure." Dès l’intitulé de la première partie, on y est. On entend, on perçoit, on éprouve tout. Les "bien dégagé derrière les oreilles", la chaleur des sèche-cheveux, les jingles et les tubes de Nostalgie, les deux notes du carillon de l’entrée, les confidences des clientes, le parfum...
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    "Cindy Coiffure." Dès l’intitulé de la première partie, on y est. On entend, on perçoit, on éprouve tout. Les "bien dégagé derrière les oreilles", la chaleur des sèche-cheveux, les jingles et les tubes de Nostalgie, les deux notes du carillon de l’entrée, les confidences des clientes, le parfum Shalimar de la patronne… Clara, employée dans ce salon de coiffure pittoresque, nous offre dans de courts chapitres des petits morceaux de son quotidien. Et c’est délicieux.

    Mais entre son train-train de coiffeuse, l’éternel poulet-haricots verts du dimanche chez ses parents, son petit ami qui depuis peu "lui fait autant envie qu’une assiette de charcuterie après une dinde de Noël", Clara ressent comme un malaise. Trois fois rien, "un mélange d’angoisse et de douceur", une toute petite inquiétude. "Est-ce qu’on ne sera jamais plus heureux que ça?"

    Jusqu’à ce qu’un jour un client oublie un livre. Dans l’édition de poche, une phrase soulignée en bleu semble lui faire un signe de la main: "Vous avez une jolie âme, d'une qualité rare, une nature d'artiste, ne la laissez pas manquer de ce qu’il lui faut." Clara entame la lecture, doucement, prudemment, langoureusement. Si certaines phrases lui semblent insurmontables, d’autres provoquent en elle une vibration. Comme ce passage qui réveille un souvenir d’enfance, "comme s’il était caché derrière un paravent que Proust aurait déplacé avec une infinie délicatesse."

    "Le temps passé à lire Proust c’est du temps gagné." De pages en pages, de citations en citations, Clara s’élève, portée par le "rayonnement proustien": une sensibilité enrichie, des observations plus fines, une conscience réceptive au monde… C’est comme un remède. Après avoir refermé ce livre, on ne peut qu’être nous aussi galvanisés (décoiffés?) par la puissance de la littérature. Surtout celle de la vraie vie et des petites gens, celle de l’humour et de la tendresse, celle de Marcel Proust et de Stéphane Carlier.

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  • J’aime quand on me prête des livres, et que cela bouscule un peu mes prévisions de lecture. D’autant plus quand il s’avère que le livre est bon et qu’il fait battre mon coeur… Clara travaille dans un modeste salon de coiffure d’une petite ville de Saône-et-Loire. Sa vie est paisible, quoiqu’un...
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    J’aime quand on me prête des livres, et que cela bouscule un peu mes prévisions de lecture. D’autant plus quand il s’avère que le livre est bon et qu’il fait battre mon coeur… Clara travaille dans un modeste salon de coiffure d’une petite ville de Saône-et-Loire. Sa vie est paisible, quoiqu’un peu terne, entre un copain avec lequel il ne se passe plus grand chose et des collègues lunatiques. Un jour, un client laisse un exemplaire du premier volet d’A la recherche du temps perdu de Proust sur une des tablettes, et Clara s’approprie l’exemplaire, comme un signe, et commence à le lire. Cette lecture est une révélation et devient rapidement une addiction. On peut même dire que ce livre est en passe de changer la vie de la discrète et respectueuse Clara. Et Stéphane Carlier décrit très bien comment lire Proust réclame au départ une adaptation. Les phrases semblent trop longues à la jeune fille qui s’accroche et finit par ne plus lâcher le livre. Petit à petit, lire Proust lui devient essentiel. Clara voit à présent le monde via le prisme de l’écrivain et ses relations avec les autres changent, imperceptiblement. J’ai retrouvé dans ce roman mes propres sensations de lecture de Proust (contrairement à mes envies du moment, je n’ai pour autant pas dépassé le premier tome). Et c’est un régal de rencontrer ainsi un personnage qui découvre le plaisir de la lecture, mais également le plaisir de découvrir une belle écriture. Peu d’auteurs font cet effet là. J’ai aimé aussi quand Clara, par exemple, s’extraie d’un moment en famille, en prétextant un mal de ventre, pour continuer son livre. Il n’y a rien de plus beau que quand la lecture est un tel rendez-vous, impératif… Ce roman parlera aux amoureux de la lecture, et fait un bien fou, ne vous en privez pas.

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  • Si j'évoque une madeleine dans une tasse de thé, Swann, Guermantes, des jeunes filles en fleurs à Balbec (Cabourg), le temps perdu et retrouvé, tout de suite vous vient à l'esprit le nom de cet auteur majeur du XXème siècle: Marcel Proust .
    Pour certains d'entre nous une lecture fastidieuse,...
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    Si j'évoque une madeleine dans une tasse de thé, Swann, Guermantes, des jeunes filles en fleurs à Balbec (Cabourg), le temps perdu et retrouvé, tout de suite vous vient à l'esprit le nom de cet auteur majeur du XXème siècle: Marcel Proust .
    Pour certains d'entre nous une lecture fastidieuse, pour d'autres un éblouissement. Une révélation : c'est ce qui arrive à la jeune Clara dans ce délicieux roman.
    Clara est coiffeuse dans un modeste salon de Saône et Loire. Elle se sent étriquée dans sa vie, elle n'aime plus son séduisant JB. Elle s'ennuie un peu dans cet univers de commérages et de bigoudis, même si sa patronne et ses collègues sont plutôt sympathiques.
    Un jour, un livre oublié par un élégant client, attise sa curiosité. Le titre et la couverture ( une femme en mousseline et un petit garçon aux joues roses) l'intriguent. Ce n'est pas le genre de livres qu’elle lit.
    Petit à petit, elle se met à aimer la musique des mots, la beauté des descriptions; certes les phrases sont très longues, elle s'autorise à les sauter quitte à les relire ensuite avec lenteur, pour en éprouver la saveur. Elle saisit toute la finesse, la sensibilité de Proust. Elle comprend que ce livre va lui redonner de la force, de l'espoir. Elle plonge dans le passé des voilettes, des longues robes, des fiacres, des salons littéraires où snobisme et médisances vont bon train! Elle sent les effluves des lilas dans le jardin de Swann, le dandy cultivé. Elle découvre comment une impression de réminiscence se déclenche par une odeur, un geste, une image.
    Ce livre va changer sa vie, des opportunités lui seront offertes. Le petit monde du salon de coiffure ne lui suffit plus. Un autre monde doit exister où l'art à sa place.
    Stéphane Carlier nous fait un cadeau avec ce court roman délicat à l'écriture savoureuse. 
    Les chapitres évoquant le quotidien de Clara au salon de coiffure et dans sa famille alternent avec de nombreux extraits de la "Recherche".
    À une époque où on ne communique que par SMS ne demandant aucun effort, ce roman nous prouve le bonheur que les livres peuvent nous apporter, qu'ils peuvent nous "frapper au cœur autant que la contemplation d'une œuvre d'art", qu'ils proposent d'autres options à nos réflexions.

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  • Clara lit Proust – Stéphane Carlier

    Un homme oublie dans un salon de coiffure un livre de Proust.

    Clara coiffeuse, loin d’être proustienne, commence à lire quelques lignes du livre. Elle pense qu’un homme qui écrit autant de mots pour tout simplement dire qu’il n’arrive pas à dormir doit...
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    Clara lit Proust – Stéphane Carlier

    Un homme oublie dans un salon de coiffure un livre de Proust.

    Clara coiffeuse, loin d’être proustienne, commence à lire quelques lignes du livre. Elle pense qu’un homme qui écrit autant de mots pour tout simplement dire qu’il n’arrive pas à dormir doit avoir un problème et doit consulter…puis au fil des pages, elle pense qu’un homme qui embrasse le vent parce que son amoureuse l’a respiré, trouve cela beau et petit à petit va s’engouffrer dans ce roman qui va changer son avis sur cet écrivain.

    Stéphane Carlier réussit à l’instar de Tatiana de Rosnay, dans « Nous irons mieux demain » qui nous fait découvrir Emile Zola, à vouloir nous surprendre dans l’univers d’un nouveau classique.

    Si cet hommage, précisément, avec quelques lignes insérées dans le roman transporte et donne envie de lire Proust a contrario l’histoire est légère, l’écriture sans vibrance, non attachante et c’est bien dommage, mais cela reste mon avis.

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