« Le recueil Clair de terre, qui regroupe des textes écrits à près de vingt ans d'intervalle et composé sans l'aval de l'auteur, conserve-t-il une cohérence ? Un recueil n'est-il qu'une réunion de textes ? Les recueils poétiques d'André Breton proposent non une réunion de textes homogènes (à l'exception de L'Air de l'eau, dont les poèmes forment un tout indissociable, tout qui ne sera jamais remis en question dans les successives rééditions) mais une succession de textes publiés souvent avec des intentions très différentes. Le recueil est conçu moins comme une concrétisation artistique que comme un acte éditorial, une manière de fixer, de rendre publics des instants de vie poétiques. Il est aussi un retour en arrère donnant à voir le chemin que le poète a déjà parcouru. » Eddie Breuil.
Le style de Breton n'était sans doute pas aussi élégant que celui d'Aragon, pas aussi virtuose que celui de Desmos, aussi créatif que celui de Benjamin Péret, pas aussi humain que celui de Prévert mais cela n'empêche . C'est André Breton, ses mots, sa voix nous transportent ailleurs, notamment dans ce recueil. Un monument
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