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Cités ouvrières en devenir ; ethnographies d'anciennes enclaves industrielles

Couverture du livre « Cités ouvrières en devenir ; ethnographies d'anciennes enclaves industrielles » de Francois Duchene et Michel Blondeau aux éditions Pu De Saint Etienne
Résumé:

Les " cités ouvrières " désignent des ensembles de logements groupés, pavillonnaires ou collectifs, construits directement par une même entreprise. L'essentiel de cette production date de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècles, dans les débuts conjoints de l'urbanisation et de... Voir plus

Les " cités ouvrières " désignent des ensembles de logements groupés, pavillonnaires ou collectifs, construits directement par une même entreprise. L'essentiel de cette production date de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècles, dans les débuts conjoints de l'urbanisation et de l'industrialisation. Or ces cités répondent aujourd'hui sensiblement à la même fonction, celle de loger une population plutôt modeste, ce dans un cadre d'existence profondément renouvelé: les entreprises ayant géré ce patrimoine sur plusieurs décennies l'ont revendu à partir des années 1970. Le présent ouvrage rassemble des enquêtes ethnographiques sur le devenir de sept de ces cités situées dans les agglomérations de Lyon, Saint-Etienne et Roussillon. Ces enquêtes ont été conduites avec la volonté de comprendre comment survit et s'adapte un espace urbain, marqué par des rapports sociaux de domination, hors du contexte qui l'a créé. Leurs auteurs ont interrogé les pratiques ouvrières, les modes d'habitat et d'appropriation, les évolutions de peuplement en germe dans ces lieux. Sont présentées dans cet ouvrage les cités Tase à Vaulx-en-Velin, Maréchal à Saint-Priest, le quartier de Chavassieux à Saint-Etienne, les cités des Combes au Chambon-Feugerolles, le quartier des cités à Roussillon et Salaise-sur-Sanne, la cité Jacquard à Oullins et celle de la Soie à Décines. Chacune des enquêtes est accompagnée de parcours photographiques, qui rendent compte de modèles architecturaux normés et reproduits, d'une toponymie d'essence patronale mais aussi de jardins cultivés ou fleuris, de bâtiments marginalement transformés, bref des signes extérieurs d'une appropriation de ces lieux par leurs habitants.

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