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Le style baroque, défini dans un premier temps par Aloïs Riegl et Heinrich Wölfflin à partir de l'art du XVIIe siècle, est devenu un concept qui s'est élargi au-delà de ses frontières initiales, si bien que l'on a pu l'appliquer, par exemple, au cinéma, art du 20e siècle. En effet, parce qu'il est un dispositif de projection d'ombres, d'artifices, d'illusions, de mise en mouvement des images, le cinéma semble correspondre au désir profond du baroque de dépasser la représentation réaliste du monde pour accéder à la dimension de l'imaginaire. Mais cette utilisation du concept de baroque au cinéma ne va pas de soi, et tout l'enjeu de ce livre, qui vient après des tentatives éparses et parfois contradictoires, est d'offrir une présentation synthétique d'un cinéma baroque qui est envisagé sous l'angle de sa métaphysique illusionniste et de sa physique de l'infiniment divers. Il s'agit donc de proposer une théorie du cinéma au regard du baroque, à partir d'analyses d'oeuvres de cinéastes qui se sont dits influencés par ce style, comme Raoul Ruiz, Peter Greenaway ou Emir Kusturica. C'est aussi l'occasion de relire les films de réalisateurs reconnus, comme Orson Welles, Federico Fellini, Max Ophuls, Alain Resnais ou David Lynch et de découvrir des cinéastes plus marginaux, comme Kenneth Anger, Jos Stelling, Alejandro Jodorowsky, style du passé. Il est un miroir qui permet surtout de penser notre monde moderne, et d'offrir au cinéma des possibilités de renouvellement formel laissant espérer, pour l'avenir, de riches perspectives de développements.
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