Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
Écrire un commentaire du Cimetière marin strophe après strophe et presque vers par vers eût paru sans doute au poète qui le composa une bien étrange affaire. Si l'on ajoute, plus insolite encore, la présence du Boléro de Ravel dans le tableau, on se persuade que l'entreprise tient de la gageure.
Pourtant, l'idée se défend, non seulement d'un commentaire philosophique visant la plus grande précision, mais d'un lien d'une espèce singulière avec le Boléro au motif d'un rythme ostinato. C'est une intuition initiatrice, qui ne vaut nullement comparaison et ne doit pas entraîner à des rapprochements forcés. On découvrira peut-être dans l'aventure que la Figure qui s'enroule dans l'oeuvre du poète comme en celle du musicien est le Serpent. Elle se voit autant qu'elle s'entend, ou plutôt entre les deux se pressent. Elle reste à demi dissimulée comme en un rébus.
Il faut lire Le Cimetière marin au boléro en pensant au titre d'un tableau, comme La Jeune Fille à la perle de Vermeer. Que le lecteur se rassure : il ne s'agit de rien d'autre que d'expliquer le poème de Paul Valéry et lui seul. L'attribut que lui prête le titre de l'ouvrage n'a d'autre fonction que de déclencher un écho discret, comme l'est, à l'oreille de la Jeune Fille, la perle.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
Découvrez les auteurs, autrices et libraires qui accompagneront le président du jury Jean-Christophe Rufin !
Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
Sénèque écrit une ultime lettre, alors qu'il a été condamné à mort par celui dont il fut le précepteur, conseiller, et ami : l'empereur Néron