Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
The whisperer in the night. Un des plus grands Lovecraft, de ceux qui envahissent insidieusement les perceptions inconscientes.
Tout commence par de brutales inondations dans les zones sauvages et reculées du Vermont montagneux. Le mot essentiel du récit c'est "things", des "choses", mais le mot partout récurrent dans le récit passera sans cesse des êtres mystérieux à ses acceptions courantes.
Comme toujours dans Lovecraft, le combat c'est avec la fiction elle-même. Non seulement la variation de tous les registres de style dans la correspondance du narrateur avec le personnage central, Henry Akeley, mais l'usurpation de son identité.
Et, comme dans tout grand Lovecraft, prendre à bras le corps la modernité scientifique. Et, magie ultime de prestidigitateur, le récit est censé se passer un an avant son écriture - entre temps, on a découvert Pluton, alors le récit embauche à son profit cette découverte pas encore faite, et qui viendra corroborer la peur et l'étrange.
Maison solitaire, chirurgie spéciale, combats dans la nuit - tout vient ici, feutré, sous les pages. Mais il est bien réel qu'à l'été 1928 Lovecraft fit lui-même un voyage dans le Vermont et y fut accueilli chez un de ses compagnons nouvellistes des Weird Tales. Alors qu'elles sont belles, ces pages du voyage réel, en train puis en voiture (la voiture elle aussi son rôle, comme le téléphone et les horaires de train), de Boston jusqu'aux montagnes.
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