Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
On ne trouvera pas dans ce livre d'invitation à la pitié. Dès le premier article, le lecteur est amené à faire le chemin depuis l'autre côté, à suivre les pas de celui qui part, à l'écouter expliquer ses raisons, ses rêves, ses souffrances, son courage.
Pour ce faire, les pérégrinations d'Olivier Favier ne l'ont pas mené plus loin que le sud de l'Italie et le nord de la France. Les plus longs voyages de ce livre, ce sont les migrants qui les lui ont racontés, dans une rue de Calais ou sur une péniche à Conflans, dans l'annexe de l'église Saint-Bernard à Paris ou dans un bar clandestin de Rosarno.
Dans leurs récits, on traverse l'Himalaya à pied, le Sahara accroché à un pick-up, la Méditerranée en furie à bord de canots de fortune. Des adolescents, des hommes, des femmes, nous racontent ici comment ils ont dû défier la mort, et souvent à plusieurs reprises, dans le seul espoir d'une vie meilleure. On découvrira chez eux une conception épique de l'existence qu'on ne rencontre souvent que dans les livres.
Paris, sixième ville la plus riche du monde, deuxième en Europe, est un de leurs lieux d'arrivée, ou de passage.
Dans cette ville se sont érigés des campements misérables dans l'indifférence presque générale. Du sud de l'Italie au nord de la France, accueillir dignement des hommes, des femmes, des enfants, qui ont fui la guerre, la dictature, la misère, n'est pas une évidence partagée. Aujourd'hui comme hier, on ne conçoit guère l'arrivée de toutes ces volontés formidables comme une chance...
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