Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Chroniques des vampires Tome 11 : prince Lestat

Couverture du livre « Chroniques des vampires Tome 11 : prince Lestat » de Anne Rice aux éditions Michel Lafon
Résumé:

Je l'avais entendue babiller des années auparavant.
C'était après que la Reine Akasha eut été tuée et que Mekare, la jumelle rousse muette, fut devenue la « Reine des Damnés ». J'avais assisté à tout cela, au décès brutal d'Akasha, à cet instant où nous avions tous cru que nous la suivrions... Voir plus

Je l'avais entendue babiller des années auparavant.
C'était après que la Reine Akasha eut été tuée et que Mekare, la jumelle rousse muette, fut devenue la « Reine des Damnés ». J'avais assisté à tout cela, au décès brutal d'Akasha, à cet instant où nous avions tous cru que nous la suivrions dans la mort.
C'était après que j'eus échangé mon enveloppe corporelle avec celle d'un mortel, pour ensuite retrouver mon puissant corps de vampire, ayant rejeté ce vieux rêve de redevenir humain.
C'était après que je me fus rendu au ciel et en enfer, en compagnie d'un esprit nommé Memnoch, puis que je fus revenu sur Terre, explorateur meurtri ayant perdu tout appétit pour la connaissance, la vérité et la beauté.
Abattu, j'étais resté des années allongé à même le sol, dans la chapelle d'un vieux couvent de La Nouvelle-Orléans, oublieux de la foule d'immortels évoluant sans cesse autour de moi. Je les entendais, je voulais leur répondre ; cependant, jamais je ne parvenais à croiser un regard ni à réagir à une question, à un baiser ou à un murmure d'affection.
C'est alors que je perçus pour la première fois la Voix. Masculine, insistante. Dans mon cerveau.

Qui est la Voix ? Et surtout quelles sont ses intentions ? Puissante et séductrice, elle tire les vampires les plus anciens de leur sommeil, parvenant à les asservir pour qu'ils exterminent les novices. Et tout espoir semble perdu quand la grande Maharet, troublée et impuissante, décide de fuir toute rencontre avec ses semblables et s'isole du reste du monde avec sa jumelle Mekare, la porteuse du Noyau sacré, l'origine de tous les Buveurs de sang.
Un seul être, dont tous connaissent le nom, paraît de nouveau pouvoir guider les Enfants de la Nuit dans cette obscurité. L'éblouissant rebelle sans foi ni loi, l'enfant terrible, le prince insolent : Lestat.
 

Donner votre avis

Avis (1)

  • Dois-je vraiment vous présenter Anne Rice ? Cette reine qui règne en maître sur les êtres damnés ? Devrais-je argumenter un éloge sur ses enfants des ténèbres qui prennent vie au travers des Chroniques des Vampires ?


    Que celui qui n’a jamais eu dans ses mains, ces romans incroyables, tels...
    Voir plus

    Dois-je vraiment vous présenter Anne Rice ? Cette reine qui règne en maître sur les êtres damnés ? Devrais-je argumenter un éloge sur ses enfants des ténèbres qui prennent vie au travers des Chroniques des Vampires ?


    Que celui qui n’a jamais eu dans ses mains, ces romans incroyables, tels que Entretien avec un vampire, Lestat le vampire ou encore La reine des damnées, se retrouve à subir le don Ténébreux ! Ces romans sont cultes, il faut absolument les avoir lus !


    Comme vous avez pu le constater, je suis une grande admiratrice d’Anne Rice et de ses Chroniques. Il y a des années que cette auteure m’a versé « dans le sang », « dans les ténèbres » comme les initiés de ce monde de la nuit. Rien que de penser à ses personnages charismatiques, un sentiment de nostalgie m’étreint.


    Vous avez remarqué cette envolée lyrique ? C’est grâce à cette reine qui a une plume poétique et enchantée que cette communauté surnaturelle semble totalement tangible, palpable. Si les vampires d’Anne Rice sont dotés de différents dons, incontestablement celui de cette auteure est son style d’écriture. Il est incroyable, si poétique, si envoutant que le monde, les personnages qu’elle décrit prennent réellement vie devant nos yeux. On s’immerge avec facilité dans cet univers pourtant sombre où ce qu’il reste de l’âme humaine est torturé.


    Comme toute passionnée, la sortie de Prince Lestat a été attendue fébrilement. J’étais impatience de découvrir ce nouvel acte, de retrouver ces personnages qui ont tant marqués mon adolescence.


    Bien que beaucoup ont adoré ce roman, déclarant que ce roman était bluffant, pour ma part j’ai des propos plus nuancés sur ce Prince Lestat.


    Alors oui, Anne Rice a toujours la main mise sur son trône de Reine des damnées et sur ce style d’écriture qui est incroyable. Mais sur le fond et la forme peut-être pas ?


    Je ne nie pas le côté attractif de son roman car j’ai adoré replonger dans cet univers au point d’avoir l’impression que je n’ai jamais refermé la page des Chroniques des Vampires, ayant laissé ce monde en suspend durant plus d’une décennie.


    L’intrigue vous invite à vouloir découvrir rapidement les événements, les péripéties de nos personnages préférés. Après tout, que demander de plus qu’un monde de vampires en crise ! Une voix puissante et séductrice convint des anciens à exterminer les plus novices. Seul l’enfant rebelle, notre prince garnement : Lestat peut résoudre cette nouvelle crise… C’est séduisant non ? Cela donne-t-il envie de plonger à cœur perdu dans les méandres de cette histoire ?


    Oui ! Assurément oui ! Mais voilà Anne Rice a peut-être voulu trop en faire dans ce nouvel acte ! Prince Lestat souffre un peu… de longueurs et de trop de personnages présents. Il me semble qu’on doit approcher une cinquantaine de personnages qui, à tours de rôles, font plus ou moins avancer l’intrigue… Cela alourdit un peu le récit même s’il reste plaisant à lire…


    Anne Rice avait l’habitude de décrire des personnages avec maturité et une sensibilité innée. J’ai connu un Lestat impertinent, plus cruel, plus torturé… Alors dans cette nouvelle édition, malheureusement, je me suis demandé, durant une bonne partie du roman, où était notre prince rebelle, l’insolent Lestat… Laissant l’amère impression de n’avoir que de pâles copies de nos héros, pourtant ceux qui nous ont fait vivre mille et une aventures au fil des tomes dans les Chroniques de Vampires.


    C’est surtout là que le bât blesse, si j’arrive à pardonner pour des longueurs, je n’excuse pas le faite d’écrire des personnages aussi vides voire même fades. Où est passé la noirceur, la sensibilité de ces être de la nuit ?


    Malgré cela, je répondrais quand même présent, si Anne Rice décide de nous livrer la suite de ses aventures, les derniers chapitres aidant énormément à retrouver foi en cette auteure. Je veux absolument découvrir ce que ce Prince Lestat nous réserve encore ! Nostalgie quand tu nous tient

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)

Donnez votre avis sur ce livre

Pour donner votre avis vous devez vous identifier, ou vous inscrire si vous n'avez pas encore de compte.