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Chroniques de floréal

Couverture du livre « Chroniques de floréal » de Louis Guilloux aux éditions Heros Limite
Résumé:

Auteur discret et indépendant, Louis Guilloux (né en 1899 à Saint-Brieuc mort dans la même ville en 1980) demeure encore aujourd'hui l'une des figures les plus importantes de la littérature du XXe siècle. Son roman, Le Sang noir, paru en 1935 dresse un portrait caustique et saisissant de la... Voir plus

Auteur discret et indépendant, Louis Guilloux (né en 1899 à Saint-Brieuc mort dans la même ville en 1980) demeure encore aujourd'hui l'une des figures les plus importantes de la littérature du XXe siècle. Son roman, Le Sang noir, paru en 1935 dresse un portrait caustique et saisissant de la société ouvrière en prise avec la bourgeoisie.
Si, pour le grand public, le rayonnement posthume de cette oeuvre est certes moindre que celui du Voyage au bout de la nuit, le livre est considéré par la critique comme un chef-d'oeuvre emblématique des années trente. Aussi bien Pasternak que Semprun, l'ont hissé au premier rang des romans du siècle. En novembre 1953, Gaston Gallimard répétait à Guilloux qu'« à son avis », Le Sang noir « est l'un des meilleurs livres que la maison ait jamais publiés ».
Ami d'enfance du philosophe Jean Grenier, Louis Guilloux est proche d'Albert Camus, André Malraux, Jean Guéhenno, Jean Paulhan, avec lesquels il entretient d'intenses correspondances. Un volume réunissant ses oeuvres intitulé D'une guerre l'autre a été publié en 2009 dans la collection Quarto aux éditions Gallimard.
Les Chroniques de Floréal sont pour la première fois publiées en un volume. Alors que Louis Guilloux s'exerce au métier de journaliste et de traducteur, l'auteur en herbe tient une chronique « L'actualité documentaire » dans un nouveau magazine intitulé Floréal, « Hebdomadaire illustré du monde du travail » fondé en 1919 par Aristide Quillet, le créateur des dictionnaires et encyclopédies du même nom.
Comme le dit Eric Dussert dans sa préface : « La chronique tient du poème en prose (manière Francis de Miomandre) et du billet humoristique (façon Alphonse Allais ou Henri Roorda), de l'analyse coupante (Emile Bergerat), du persiflage contondant (Alphonse Karr) et de la dissection métaphysique (Roberto Arlt), voire de la flânerie douce (Léon-Paul Fargue) et Louis Guilloux manifeste son talent à cet exercice du mélange, de la fleur de style et de la perspicacité. Il excelle à décrire la vie qu'il côtoie dans la Capitale vibrante, ces grands événements qui viennent bousculer encore un mode de vie déchiqueté par la guerre, une civilisation qui mute après l'horreur de la mort industrialisée. D'emblée, il a les traits typiques du chroniqueur éprouvé, comme ces finesses d'humoriste des grands boulevards d'autrefois : Et Dieu me garde de médire des dilettantes ».

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