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Chez les Berbères et chez les Walser

Couverture du livre « Chez les Berbères et chez les Walser » de Samuel Brussell aux éditions La Baconniere
Résumé:

Samuel Brussell a crée en 1990 une maison d'édition adossée à une collection, Anatolia, qui a occupé une place de choix dans l'édition française de par ses nombreuses traductions d'essais, de journaux et de récits en tous genres, principalement d'auteurs étrangers. On lui doit notamment des... Voir plus

Samuel Brussell a crée en 1990 une maison d'édition adossée à une collection, Anatolia, qui a occupé une place de choix dans l'édition française de par ses nombreuses traductions d'essais, de journaux et de récits en tous genres, principalement d'auteurs étrangers. On lui doit notamment des écrits d'auteurs qu'il a contribué à introduire auprès du public français, comme M.-K. Fisher ou Sergueï Dovlatov, de romanciers et nouvellistes dont il a publié des écrits inédits et rares, à l'instar de V.-S. Naipaul, D.-H.
Lawrence ou Vassili Rozanov, de poètes tels que Fernando Pessoa, Philip Larkin, Wiliam Cliff ou Auberon Waugh, d'auteurs chrétiens comme Nicolàs Gomez Dàvila pour ne citer que lui. Il a également édité l'Eloge des femmes mûres de Stephen Vizinczey, un grand succès de librairie.
Toutes ces publications obéissent à une ligne directrice défendue par Samuel Brussell, ce sont tous des écrits non directement romanesques, des essais, des chroniques, des journaux, des aphorismes, aptes chacun à disséquer le réel.
Dans ses opus, Samuel Brussell nous rapporte ses souvenirs d'égotisme et place sa prose sous le signe du vagabondage, mettant ses pas buissonniers dans ceux d'un Robert Walser, empruntant son art du traitement de l'anecdote à un Sergueï Dovlatov ou de la digression au grand satiriste anglais William Makepeace Thackeray.
Les Amours de Monsieur Vagabond ne dérogent pas cette règle de perpétuelle dérive, dans un opuscule où la joie de parler de ceux qu'il aime éclate une fois encore tout au long d'une promenade fourmillant d'histoires, toujours prolongeant une conversation vivante, et ininterrompue avec ses auteurs et ses cinéastes de chevet, ainsi que ses amis. Une narration teintée de bienveillance, où l'auteur convie son lecteur à partager avec lui ses enthousiasmes, toujours sous le signe de l'humour. Prévue comme l'histoire d'un cheminement, relation de quinze année à occuper le fauteuil de directeur d'une petite maison d'édition, la narration en zig-zags prend rapidement le dessus pour résumer sans affectation une profession de foi : dire la réalité et cent fois remettre sur le métier les poncifs de son époque, avec simplicité et sans une trace d'amertume.

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