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Chantal Mauduit

Couverture du livre « Chantal Mauduit » de Alexandre Duyck aux éditions Paulsen Guerin
Résumé:

Chantal Mauduit a 10 ans. La petite Parisienne de naissance vit à Chambéry. Dans son journal intime, elle écrit : « J'aimerais faire de l'alpinisme, malgré les dangers qui nous épient, malgré les séracs, les corniches, les avalanches. » Vingt-quatre ans plus tard, en mai 1998, elle meurt en... Voir plus

Chantal Mauduit a 10 ans. La petite Parisienne de naissance vit à Chambéry. Dans son journal intime, elle écrit : « J'aimerais faire de l'alpinisme, malgré les dangers qui nous épient, malgré les séracs, les corniches, les avalanches. » Vingt-quatre ans plus tard, en mai 1998, elle meurt en compagnie de son ami sherpa et compagnon de cordée, ensevelie par une avalanche au Népal sur les pentes du Dhaulagiri, 7ème plus haut sommet du monde. Septième sommet de plus de 8.000m qu'elle rêvait d'ajouter aux K2, Cho Oyu, Shisha Pangma, Lhotse, Manaslu et Gasherbrum II, tous atteints sans oxygène.
Chantal Mauduit était devenue l'une des meilleures alpinistes au monde et la meilleure Française :
Première femme sans oxygène au sommet du K2, première femme à atteindre celui du Lhotse. « On ne vainc pas la montagne, on la gravit » disait-elle. Chantal Mauduit ne grimpait pas comme les autres.
Elle parlait le népalais, riait sans cesse, s'enthousiasmait, n'en revenant pas d'être là où ses pas de voyageuse, de nomade joyeusement perchée, l'avaient conduite. Lumineuse, croyante, ascète mais sensuelle, elle voulait découvrir le monde, la cordillère des Andes et l'Ouest américain, la Thaïlande, les Alpes et l'Himalaya, pourvu qu'elle puisse grimper, photographier, partager. Et quand, pour la première fois, elle barra un voilier au Cap Horn, ce fut pour mieux escalader un iceberg à la verticale avec l'eau glacée et mortelle en-dessous d'elle.
Ni la compétition ni les récits d'anciens combattants n'intéressaient Chantal Mauduit. Aux soirées consacrées à refaire le monde des sommets, elle préférait l'écriture et la lecture, elle dont les sacs d'expédition regorgeaient d'ouvrages. Sa passion des mots la conduisait à taguer ses tentes de poèmes au camp de base, à en réciter parvenue au sommet, à tomber folle amoureuse d'un des plus grands poètes français, André Velter.

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