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Champ et hors champ ; la photographie et le cinéma dans les manifestes et romans d'Oswald de Andrade

Couverture du livre « Champ et hors champ ; la photographie et le cinéma dans les manifestes et romans d'Oswald de Andrade » de Genevieve Vilnet aux éditions Indigo Cote Femmes
Résumé:

L'écrivain moderniste brésilien Oswald de Andrade (1890-1954), dramaturge, poète et romancier publie, parallèlement à son oeuvre de fiction, de nombreux textes critiques et essais axés sur la défense de l'art, en particulier la peinture, la sculpture, la photographie et le cinéma.
Après sa... Voir plus

L'écrivain moderniste brésilien Oswald de Andrade (1890-1954), dramaturge, poète et romancier publie, parallèlement à son oeuvre de fiction, de nombreux textes critiques et essais axés sur la défense de l'art, en particulier la peinture, la sculpture, la photographie et le cinéma.
Après sa participation à la Semaine d'art moderne de Sào Paulo en 1922, point d'orgue du Modernisme brésilien et des nombreux courants s'y rattachant, il tisse des liens avec l'avant-garde artistique et littéraire brésilienne puis européenne, en particulier lors de ses fréquents séjours à Paris, entre 1923 et 1929. Ses deux manifestes les plus connus, le Manifeste da Poesia Pau Brasil, " Manifeste de la poésie Bois Brésil " de 1924 et le Manifeste Antropofago, " Manifeste anthropophage " de 1928, s'inscrivent dans la lignée du cubisme, du dadaïsme et du surréalisme, mais apportent aux courants d'avant-garde européens des saveurs éminemment brésiliennes, fondées sur ce que l'auteur aimait appeler " l'originalité native ".
L'écrivain s'appuie sur les deux arts représentatifs du XXe siècle, la photographie et le cinéma, pour approfondir ses recherches sur l'écriture du roman et l'inscrire dans la modernité. Dans ses essais sur l'art et ses nombreux manifestes, comme dans les sept oeuvres romanesques publiées de 1922 à 1945 qui incluent une trilogie, deux romans d'avant-garde et un diptyque, l'intérêt porté au cadrage, au travail sur l'image et son développement et au montage forgent l'espace pluriel et métissé du roman oswaldien, toujours en quête de nouveaux itinéraires, ouvert sur le champ et le hors champ.

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