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Ce qu'un homme est aussi

Couverture du livre « Ce qu'un homme est aussi » de Jean Rainscof aux éditions Les Peregrines
Résumé:

« Deux femmes ont été violées sur le pont qui enjambe la Seine de Croissy à Bougival. » Le narrateur se rappelle cette phrase lâchée par sa mère, un soir, au dîner, et du tourment qui l'avait saisi. Tout était remonté : les souvenirs troubles de l'enfance, les blagues salaces des copains, les... Voir plus

« Deux femmes ont été violées sur le pont qui enjambe la Seine de Croissy à Bougival. » Le narrateur se rappelle cette phrase lâchée par sa mère, un soir, au dîner, et du tourment qui l'avait saisi. Tout était remonté : les souvenirs troubles de l'enfance, les blagues salaces des copains, les évidences perverses d'un grand cousin sur les besoins sexuels masculins... Le lendemain, la traversée du pont pour aller, comme chaque jour, au lycée avait été vertigineuse.
La solitude, les silences, les non-dits, les rumeurs, les demi-vérités, les fantasmes, les traumatismes... Voilà ce qui fait aussi un homme dans son rapport aux femmes. Ce dont il aurait besoin d'être délivré. Ce roman sur l'initiation sexuelle des garçons des Trente Glorieuses raconte ce que souvent les hommes n'osent pas dire.

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Avis (1)

  • J’aime les incursions chez des éditeurs moins connus, à la recherche d’un livre différent de ce que les grandes maisons nous proposent habituellement. « Ce qu’un homme est aussi » est horripilant, souvent maladroit (ex : p95), mais il est sincère et mérite l’attention. Commençons par ce qui m’a...
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    J’aime les incursions chez des éditeurs moins connus, à la recherche d’un livre différent de ce que les grandes maisons nous proposent habituellement. « Ce qu’un homme est aussi » est horripilant, souvent maladroit (ex : p95), mais il est sincère et mérite l’attention. Commençons par ce qui m’a agacée. J’ai peiné à suivre l’auteur qui ne fait pas dans l’originalité en nous comptant ses mémoires de puceau sujet à ses premiers émois. Le fait que ce premier roman soit l’œuvre d’un homme d’une soixantaine d’années ne change rien à l’affaire. Pour l’évocation nostalgique d’un amour de jeunesse, « Gioconda » du grec Nikos Kojantzis reste d’une sensualité et d’une beauté inégalées. Les Yvelines, la Seine à Bougival, l’éducation catholique, les complexes judéo-chrétiens, la sexualité réprimée, les parents qui ne savent pas dire « je t’aime », au secours, on a lu ça cent fois ! Le style de l’auteur n’étant pas mémorable, les trois quarts du livres donnent l’impression de lire le journal intime d’un retraité qui ressasse ses vieux contentieux familiaux. De quoi s’agit-il ? L’auteur est obnubilé par les viols qui ont été commis sur le pont qu’il traversait pour aller à l’école. De cette obsession naît son interrogation sur la nature bestiale de l’homme et son impossibilité à se réconcilier avec le masculin. Il faudra le sourire angélique d’une jeune femme pour qu’il retrouve ses moyens et sa fierté. La toute dernière partie du livre, plus réussie, montre que l’éducation des garçons depuis quarante ans est en partie des responsables des comportements dénoncés par le mouvement #metoo. Intéressant à défaut d’être enthousiasmant.
    Bilan :

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