Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
Inventée à la Belle Époque, la carte postale illustrée - qu'elle soit satirique ou non, graphique ou photographique - a fait partie de ces nombreux supports mobilisés entre?1914 et?1918 par les différents belligérants, au même titre que le périodique, le journal de tranchée, le tract, le livre ou l'affiche. Ce sont, en Europe et aux États-Unis, des milliers d'images originales qui ont ainsi été créées et largement diffusées. Les usages de ces cartes postales, dans les circonstances particulières du conflit, ont été variés?: du support épistolaire entre combattants et civils, entre le front et l'arrière, à l'image que l'on conserve dans ses effets personnels ou que l'on épingle au mur et jusqu'au collectionnisme des amateurs.
Cet ouvrage examine les modalités de production, de consommation et de circulation de ces objets. Il s'intéresse aussi à leur matérialité, à leur langage singulier, associant l'image et le verbe, et à leur imaginaire, où se combinent la violence et l'exagération, le sens des stéréotypes graphiques, la dévaluation comique de l'adversaire entretenue jusqu'à la haine de l'ennemi, l'autodérision par la farce joyeuse, le goût du scabreux...
Alors même que la guerre constitue une expérience personnelle et collective, où les relations interpersonnelles et les mobilités sont profondément modifiées, la carte postale se trouve ici entendue comme un objet de consommation courante inscrit dans une culture visuelle transnationale.
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