Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
Météore poétique s'il en est, Henry Jean-Marie Levet, né en 1874, mort à trente-deux ans de tuberculose, a laissé une oeuvre brève et comme composée par distraction, en dillettante, une oeuvre qui semble en correspondance exacte avec son allure de jeune dandy jouant à l'esthète britannique, alors même qu'il exerçait de très officielles fonctions dans la diplomatie française.Sa gloire posthume tient à la douzaine de poèmes constituant les Cartes postales qui stupéfièrent Larbaud - il allait jusqu'à comparer Levet à Walt Whitman -, Fargue, Sylvia Beach, plus tard Morand ou Cocteau. Il y a en effet dans ces poèmes de «circonstance» une telle désinvolture alliée à une grâce si insolente qu'ils semblent capables de rythmer tous les vague-à-l'âme, et de rire des plus sombres désespoirs. Le charme qui opère s'apparente à ces philtres qui rendent la vie si légère que c'est à peine s'il importe de s'en soucier.Henry J.-M. Levet est l'homme de l'époque des grands transatlantiques qui abordent à des rives lointaines pour le seul plaisir d'être ailleurs.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
Découvrez les auteurs, autrices et libraires qui accompagneront le président du jury Jean-Christophe Rufin !
Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
Sénèque écrit une ultime lettre, alors qu'il a été condamné à mort par celui dont il fut le précepteur, conseiller, et ami : l'empereur Néron